

Au sommet de son art, Stravinski compose The Rake’s Progress [La Carrière du Libertin] d’après des peintures de William Hogarth à partir de 1948. Donnée en première mondiale à la Fenice à Venise en 1951, cette partition crée l’événement et sera reprise les années suivantes dans le monde entier.
Comme chaque soir, nous quittons notre studio, nous quittons Paris, pour prendre des nouvelles d’artistes présentant leur travail en région ou à l’étranger…
Aujourd’hui en compagnie du metteur en scène Mathieu Bauer qui signe la mise en scène de The Rake’s Progress [La Carrière du libertin], un opéra d’Igor Stravinski créé à partir des peintures de William Hogart, à découvrir du 3 au 9 mars à l’Opéra de Rennes puis du 22 au 30 mars à Nantes.
Le spectacle :
Au sommet de son art et installé à Hollywood, Stravinsky compose The Rake’s Progress (La Carrière du Libertin) d’après des peintures de William Hogarth à partir de 1948. Donnée en première mondiale à la Fenice à Venise en 1951, cette partition crée l’événement et sera reprise les années suivantes dans le monde entier.
Il faut dire que l’oeuvre, inclassable, nous semble près d’un siècle plus tard toujours aussi fascinante : elle épouse la forme classique d’une époque à laquelle on ne croit plus tout à fait, elle dépeint des personnages dont les fêlures nous touchent et épousent les enjeux de notre société, elle prend des accents de comédie musicale irrésistible dans certains numéros, elle éclate d’audace en réinventant le modèle lyrique… En bref, elle réconcilie comme nulle autre tradition et modernité.
Le metteur en scène Mathieu Bauer, directeur du CDN de Montreuil de 2011 à 2021, signe ici son premier opéra et situe cette intrigue dans l’insouciance des années 50, en caractérisant avec jubilation chacun des personnages : Tom Rakewell, anti-héros qui dilapide un héritage inespéré dans le jeu et les maisons closes ; Anne Trulove qui cherche l’amour, le vrai ; Nick Shadow, le diable tentateur ; Baba la turque, la femme à barbe… Pour sublimer cet art des contrastes, Grant Llewellyn dirige son Orchestre National de Bretagne et le chœur de chambre Mélisme(s), ainsi qu’une distribution de solistes tous mozartiens dans l’âme.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
- Plus d’informations : The Rake’s Progress d’Igor Stravinski – Livret : Wystan Huh Auden (1951) - Mise en scène : Mathieu Bauer – Direction musicale : Grant Llewellyn en alternace avec Remi Durupt - Les 3, 5 et 7 mars à l’Opéra de Rennes puis les 22, 24, 26, 28 et 30 mars au Théâtre Graslin à Nantes
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation