Les conseils culturels de Véronique Pittolo

Couverture du livre "Visions de Mandiargues"
Couverture du livre "Visions de Mandiargues" - Editions Filigrane
Couverture du livre "Visions de Mandiargues" - Editions Filigrane
Couverture du livre "Visions de Mandiargues" - Editions Filigrane
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Chaque soir dans Affaires culturelles à 19h50, une parole d'artiste pour un conseil culturel. Pour ce rendez-vous qui durera le temps du confinement, l'écrivaine Véronique Pittolo partage avec nous ses inspirations culturelles du moment.

Chaque soir dans Affaires culturelles à 19h50, une parole d'artiste pour un conseil culturel. Pour ce rendez-vous qui durera le temps du confinement, l'écrivaine Véronique Pittolo partage certaines de ses inspirations et occupations culturelles du moment au micro d'Arnaud Laporte.

Entrée dans l’art d’abord par goût pour le cinéma puis par des études d’histoire de l’art, Véronique Pittolo s’illustre depuis les années 1990 du côté de la littérature et plus particulièrement de la poésie. Elle est l’autrice de plusieurs projets multimédias et d’une quinzaine de livres, dans lesquels on retrouve un sens de l’observation aiguisé, quasi sociologique, et son engagement féministe. 

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Les conseils culturels de Véronique Pittolo

Livres

Présentation :
Dans Visions de Mandiargues, essai sur André Pieyre de Mandiargues (1909-1991), écrivain, poète, critique d’art, surréaliste de la seconde génération et auteur passionné par l’image dont il a constamment irrigué son écriture, sont d’abord invités les œuvres ou les témoignages de ses contemporains.

Cet essai met en relief la complexité de l'oeuvre de Mandiargues, ses liens avec la peinture, l'art des jardins, le baroque, les circulations permanentes entre l'image et le langage.      
Véronique Pittolo

Présentation :
« Cédant au narcissisme contemporain et tapant un jour son nom sur un moteur de recherche, mon héroïne aurait vu son existence virtuelle supplantée par celle d’une femme du temps passé, mieux référencée sur les pages web. » Cette femme, c’est Eva Gonzalès (1847-1883), peintre et unique élève d’Édouard Manet, auteure d’une œuvre trop tôt interrompue par la mort et, sinon héroïne contemporaine, du moins jeune femme moderne. Bien digne de cette étrange genèse, l’ouvrage adopte une forme singulière où se mêlent monographie, enquête biographique, récit et notes autobiographiques.

Un livre audacieux, très beau, délicat et raffiné, dont la mise en page fait alterner des reproductions et des photographies d'artistes méconnues de la période impressionniste.      
Véronique Pittolo

Présentation :
Six mois durant, le narrateur se rend presque quotidiennement dans la station de métro Saint-Lazare à Paris, avec le projet d’y noter et détailler le mouvement des foules. La méthode se veut rigoureuse, l’approche : scientifique. Le résultat est une dérive folle, une accumulation de chiffres. Il s’agit du relevé, jour après jour, du nombre de corps, puis de bras, d’orteils, d’ongles, de cheveux, qui traversent, arpentent et hantent les tunnels souterrains, jusqu’à la poussière. Et si on allait jusqu’à mesurer les courants d’air, peser les gestes de chacun ? Ce n’est pas une étude, mais une perte, une divagation sans sol, l’angoisse d’un homme qui cherche à rassembler les morceaux de lui-même, éparpillés et dissous dans les couloirs de « l’Échangeur ». Ce journal est celui d’un homme qui creuse en lui des tunnels pour y perdre la foule qui l’habite, son propre attroupement humain. Il arpente ce dédale : en pure volatilisation ?

Un livre étonnant, hors norme. Un journal poétique en prose qui transcrit les mouvements et flux de la foule à la gare Saint-Lazare.      
Véronique Pittolo

Pour aller plus loin : Dans Affaires culturelles, Véronique Pittolo revient au micro d’Arnaud Laporte, sur son parcours et sur le processus de création d'une œuvre pleine de fantaisie. Cette émission est disponible en réécoute ci-dessous :

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