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- Henri-Bernard Solignac-Lecomte économiste au centre de développement de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
- Rinaldo Depagne Directeur du projet pour l'Afrique de l'Ouest Dakar, Sénégal, International Crisis Group
- Marc-Antoine Pérouse de Montclos Politologue, Directeur de recherche, IRD

Au Nigeria, chaque semaine, Boko Haram démontre sa force, procédant à des pillages , des enlèvements , comme ceux de ces 200 écolières, kidnappées au printemps dernier et jamais libérées et des attentats - 150 morts lundi dernier, à Damaturu et ce jeudi, une attaque contre une cimenterie du groupe Lafarge, sans victime, heureusement.
Le pouvoir politique, l’armée sont incapables de faire face et la zone d’influence du mouvement, parti du Nord Est du pays, ne cesse de s’étendre.
Pourquoi ? Quelles sont les racines religieuses, ethniques, sociales de Boko Haram ? Quelle emprise sur la population ? Pourquoi le géant nigérian est-il de fait un Etat aussi fragile ? Quel impact dans la sous région, le Niger au Nord, le Cameroun à l’Est, alors que plus au nord, les forces françaises et internationales s’efforcent toujours d’éradiquer les mouvements islamistes AQMI ?
Autour de Christine Ockrent, cette semaine :
Marc-Antoine Pérouse de Montclos , Professeur à l’Institut Français de Géopolitique à l’Université Paris 8 CEPED, (au téléphone). Il a publié récemment, pour la revue Etudes , “Nigeria : Boko Haram, les chrétiens… et les autres ” et en anglais, Boko Haram: Islamism, Politics, Security, and the State in Nigeria, Tsehai Publishers, 2014.
Rinaldo Depagne , analyste principal de Crisis Group pour l’Afrique de l’Ouest, bureau de Dakar (au téléphone)
La chronique de Courrier International par Virginie Lepetit

Pour prolonger :
Les rapports d'International Crisis Group sur le Nigeria
Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest


Voir aussi : Cartes et faits : Boko Haram

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