

Il se concevait bien plus comme un artiste, comme un auteur, que comme un intellectuel ou un philosophe. Après tout, n'a-t-il pas écrit dans "L'Homme Révolté" que "parler de ses peines, c'est déjà se consoler" ? Peut-être Camus avait-il beaucoup de peines ?
L’ultime étape de la traversée de la vie et de l'oeuvre d'Albert Camus s'arrête sur son rapport avec la littérature. D'abord à partir d'archives où vous l'entendrez en personne. Mais aussi son maître, Jean Grenier, ainsi des amis proches, raconter quelques anecdotes qui éclairent l'intention et la présence littéraire d'Albert Camus.
Puis c'est le témoignage de son ami, le comédien Michel Bouquet, qui parlera de son rôle de Scipion dans la première distribution de Caligula, ainsi que du rôle de Stepan, dans Les Justes, et de l'ignoble Verkhovensky, dans l’adaptation que Camus fit des Justes au théâtre Antoine.
Rediffusion de l'émission du 17/08/2006