Les Saint-simoniens à la conquête du monde

Première page du Le Globe, un journal saint simonien publié entre 1824 et 1832
Première page du Le Globe, un journal saint simonien publié entre 1824 et 1832 - Gallica
Première page du Le Globe, un journal saint simonien publié entre 1824 et 1832 - Gallica
Première page du Le Globe, un journal saint simonien publié entre 1824 et 1832 - Gallica
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Découverte de ces étonnants voyageurs avec deux spécialistes, Philippe Régnier et Roland Laffitte.

Avec
  • Philippe Régnier Chercheur au CNRS, historien de la littérature française
  • Roland Laffitte Président de la Société d'études linguistiques et étymologiques françaises et arabes et Secrétaire général de la Société des études saint-simoniennes

Jeunes, polytechniciens, instruits, curieux, les Saint-simoniens ont parcouru le monde. En bons lecteurs de leur maître, ou plutôt de sa Doctrine en partie apocryphe, ils ont cherché le lieu où réconcilier les hommes par le travail et la fraternité. 

Désir de paix, de développement, de coopération : ils entendaient partager leurs idéaux. Ils sont allés en Turquie, en Egypte, en Algérie et même aux Etats-Unis : ils y ont essuyé de nombreux échecs, mais ont aussi fait de singulières rencontres et souvent conçu des projets faramineux, comme le canal de Suez ou le grand barrage sur le Nil. En cela, ils restaient fidèles à l’esprit de Saint-Simon leur maître qui avait pensé le rapprochement entre les hommes grâce à une politique de grands travaux permettant d’unifier les nations. 

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C’est en Algérie que leur aventure est la plus longue, la plus profonde, la plus scientifique aussi - et celle qui nous éclaire le plus sur leur philosophie. Car là-bas, croisant les ambitions coloniales de la France, ils se battront pour une autre politique, à l’opposé de la conquête militaire totale et dégradante menée par le Maréchal Bugeaud.

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