Saint-Simon, l’homme qui mit l’économie à la place de Dieu

Portrait de Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon (1760–1825)
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Découverte de l’homme et de l’oeuvre avec Philippe Régnier, l’un de ses meilleurs spécialistes.

Avec

Penseur foutraque selon certains, d’une grande cohérence selon d’autres, le comte de Saint-Simon, neveu du Duc du même nom, fut un esprit brouillon capable de coups de génie tout autant qu’un esprit opiniâtre qui voua la seconde partie de son existence à imaginer une transformation radicale du monde. 

Les Chemins de la philosophie
58 min

Figure romanesque, né en 1760, il partit faire la Révolution américaine ; après la française, il fit de l’argent en spéculant sur les bons nationaux. Quelques années plus tard, on le retrouve se dédiant corps et âme à la construction intellectuelle d’un système qui puisse remplacer l’ordre défaillant du monde. Ce dernier serait fondé sur la production et la fraternité, et ce dans une remarquable horizontalité : si le monde de Saint-Simon est celui du bien-être et de la prospérité de tous, c’est aussi celui où chacun reste à sa place et d’où le conflit a été évacué. 

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Du 19ème siècle, “il ouvre toutes les avenues de la pensée”, écrivit l’historien Maxime Leroy qui l’aimait beaucoup. Tous ses contemporains ne tombèrent pas sous le charme, mais tous ou presque le lurent après sa mort soit pour dénoncer un “utopiste”, soit pour chanter les mérites d’un esprit visionnaire.

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