John Dewey et ses publics : épisode • 2/5 du podcast Avoir raison avec... John Dewey

Le philosophe américain John Dewey en train de lire chez lui en 1946.
Le philosophe américain John Dewey en train de lire chez lui en 1946. ©Getty - JHU Sheridan Libraries / Gado
Le philosophe américain John Dewey en train de lire chez lui en 1946. ©Getty - JHU Sheridan Libraries / Gado
Le philosophe américain John Dewey en train de lire chez lui en 1946. ©Getty - JHU Sheridan Libraries / Gado
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Après avoir évoqué hier l'engagement politique du philosophe américain John Dewey, Sylvain Bourmeau et son invité Mathias Girel font état du grand et célèbre débat qui l’a opposé à Walter Lippmann, à propos de l’opinion et de l'espace publics. Sujet d'actualité avec la banalisation des "fake news".

Avec
  • Mathias Girel Maître de conférences au département de philosophie à l'ENS-PSL, Directeur du Centre Cavaillès, USR République des Savoirs (CNRS-ENS-Collège de France) et Directeur de l’UMS 3610 Centre d’archives en Philosophie, Histoire et Edition des Sciences.

Pour certains de ceux qui, en France, le connaissent, au moins de nom, le philosophe américain John Dewey est d’abord et avant tout associé à la controverse célèbre qui, dans les années 20, l’opposa au journaliste Walter Lippmann. Ce débat naît, et c’est loin d’être un hasard, au moment même où le premier média électronique capable d’organiser une communication de masse en direction de chacun, la radio broadcast, prend son essor. Dans un premier ouvrage sur l’Opinion publique, puis un second sur le Public fantôme, Lippmann émet des doutes sur la démocratie, fragilisée par la propagande. Dans ce contexte de montée en puissance des totalitarismes en Europe, John Dewey prend alors la défense de la démocratie dans un livre majeur : Le public et ses problèmes. Un livre qui apparaît d’une très grande actualité à l’heure où un nouveau média électronique, internet, vient bousculer nos espaces publics.

En héritier de John Dewey, Mathias Girel est très attentif à ces transformations, aux « fake news » et, plus encore, à la confusion généralisée qui tend à s’installer.

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