
Michel Onfray se confronte aujourd'hui à la question de la tauromachie. Question qui pourrait aussi bien être celle de la pêche, de la chasse, du combat de coqs et autres pratiques qui nous mettent face au problème : comment peut-on prendre du plaisir à tuer des animaux ?
Quel plaisir peut-on prendre à tuer les animaux ? Qu'est-ce qui fait que l'on puisse jouir du spectacle de la souffrance des animaux ?
Il y a évidemment des gens qui tuent des animaux pour se nourrir, des gens qui chassent eux-mêmes. Ce que nous avons été jadis : des chasseurs, des pêcheurs et ensuite des cueilleurs etc., parce qu'il nous fallait manger. Michel Onfray
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Et puis un jour, nous avons eu des personnes dédiées... des gens qui s'occupaient de tuer les animaux - les chasseurs - qui rapportaient au foyer, et des gens qui découpaient les animaux ou des gens qui élevaient, puis qui tuaient les animaux. Mais il y a quelque chose de particulier dans le fait qu'il y ait du plaisir à faire souffrir les bêtes, du plaisir à les tuer. Michel Onfray
Donc il y a un paradoxe à jouir de faire souffrir. Et il y a un paradoxe plus grand encore à entendre les gens, qui jouissent d'une souffrance qu'ils infligent, nier qu'ils jouissent de cette souffrance qu'ils infligent. Michel Onfray
Plan :
III/ MIROIRS BRISES DE LA TAUROMACHIE (Soirée du mardi 11 juillet)
• Habillage intellectuel
• Sadisme et cruauté
Plan détaillé de la séance ici : Miroir brisé de la tauromachie
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