

Françoise Barret est conteuse. Sa voix nous fait revivre l’épopée de Gilgamesh, l’un des plus ancien texte au monde.
- Françoise Barret Conteuse
Nous sommes à la naissance de l’écriture, la fondation de notre civilisation, la création des villes-états, l’institution de frontières dans une société hiérarchisée avec à son sommet un roi-guerrier et de grands prêtres et prêtresses.
Françoise Barret explique :
C’est ce qui m’a particulièrement interrogée dans cette histoire, la place des femmes, des déesses et des prêtresses, comme le couple Roi-Grande prêtresse, car dans cette histoire les déesses on un rôle que les dieux masculins vont leur prendre ensuite…
La joyeuse est prêtresse d’Ishtar - la traduction exacte d’après Jean Bottero est "Filles des dieux" et non "prostituée sacrée". Elle enseigne à Enkidu les lois des hommes et les lois des dieux après lui avoir enseigné les gestes de l’amour.
Aruru est "La grande créatrice", c’est elle qui façonne avec de l’argile les humains.
Enfin Ishtar est la grande déesse qui a son temple au milieu de nombreuses villes – Zigourat –, temples en forme de pyramide pour mieux s’approcher du ciel. Elle est à la fois la déesse de l’amour, de la guerre et de la fécondité. Pourtant on ne lui connait pas d’enfant. Le roi est son époux, et tous les ans il doit s’unir à elle pour asseoir son pouvoir et assurer de donnes récoltes, la victoire à la guerre… C’est le "mariage sacré".
Extrait 1 : Début du spectacle jusqu’au chant d’Aruru (création d’Enkidu).
Extrait 2 : Retour triomphal : Gilgamesh refuse le mariage sacré, le taureau Céleste et la mort d’Enkidu.

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