Syrie, Idlib, sur la piste des chrétiens d’Orient, avec Alain Desreumaux

La langue syriaque, dérivée de l’araméen propre à la ville d’Édesse en Haute-Mésopotamie, est, depuis les premiers siècles de l’ère chrétienne, la langue culturelle et liturgique d'une grande partie des chrétiens du Proche-Orient. Ceux-ci ont produit dans cette langue une abondante littérature, copiée sur des manuscrits jusqu’au début du XXe siècle, mais aussi des inscriptions dédicatoires, commémoratives ou funéraires.

Le Recueil des inscriptions syriaques a pour objet de publier un corpus le plus complet possible de ces inscriptions.Le travail comporte une prospection systématique, le relevé sur le terrain de toutes les inscriptions (calque, photos, le cas échéant estampage, fiche descriptive), l’étude des inscriptions et la rédaction des notices de catalogue. 

Cinq missions de terrain ont eu lieu entre 2006 et 2010, qui ont permis d’achever la prospection et un examen des sites du massif Calcaire de Syrie du Nord, dans l’arrière-pays d’Antioche (Jabal Barisha, Jabal el-Ala, Jabal Sem‘an). L’équipe a relevé une centaine d’inscriptions et, près de Jerablous, l’étude d’une mosaïque qui porte la plus ancienne inscription syriaque datée connue. 

Le travail a été mis de côté dans l’attente d’une possible reprise des travaux sur le terrain. 

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