Lundi sur les notes de la chanson dialectale jusqu’ à celles du rap on s’est baladé à Naples, à Rome en passant par Turin et Milan, hier mardi on a fait un saut dans le passé et on a retrouvé les joyeuses mélodies des années 60, aujourd’hui on va s’intéresser à la chanson d’auteur, à la chanson engagée.
On en avait parlé au tout début de cette émission, quand je disais que la musique italienne avait eu un usage social et politique.
Certaines chansons ont été capables de faire passer des messages qui ne seraient jamais passés autrement.
Parce qu’il y a des moments où les mots et la musiques prennent un sens profond qui envahit le corps et le cerveau, en traçant un chemin indélébile qui va rester dans le temps, quelque chose d’individuel et de collectif à la fois, quelque chose qui réunit et qui rassemble.
Le « chanter ensemble » n’est donc pas anodin en Italie, cela a été le cas pendant la période fasciste, ainsi que pendant la résistance, ça a continué pendant les années 70 et c’est encore le cas aujourd’hui.
Liste des musiques:
Fischia il vento (Chant partisan)
Bella Ciao (chant partisan)
Ba-ba-baciami piccina Alberto Rabagliati 1940
Maramo perché sei morto Trio Lescano
Ma l’amore no Orchestre Coco
**Oltre il ponte (Calvino- Liberovici) 1957 ** Version du groupe Modena City Ramblers
O Gorizia tu sia maledetta Michele Straniero 1964
Cara moglie Ivan della Mea 1966
Borghesia Claudio Lolli
La libertà Giorgio Gaber 1972
Viva l’Italia Francesco De Gregori
4 marzo 19 43 Lucio Dalla
Ma il cielo é sempre più Blu Rino Gaetano
Eppure il vento soffia ancora Pierangelo Bartoli
Primavera di Praga Francesco Guccini
Canzone del maggio Fabrizio De André
Piazza Alimonda Francesco Guccini
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