Dans la tête d'Ingmar Bergman : épisode 38 du podcast Atelier de Création Radiophonique

L'orgue de l'Oratoire du Louvre (Paris), où sont interprétées par Augustin Viard (ondes Martenot) et Sarah Kim (orgue) une composition originale ainsi que des musiques de Bach, Mozart et Schumann présentes dans des films de Bergman
L'orgue de l'Oratoire du Louvre (Paris), où sont interprétées par Augustin Viard (ondes Martenot) et Sarah Kim (orgue) une composition originale ainsi que des musiques de Bach, Mozart et Schumann présentes dans des films de Bergman - René Mayer Cohen
L'orgue de l'Oratoire du Louvre (Paris), où sont interprétées par Augustin Viard (ondes Martenot) et Sarah Kim (orgue) une composition originale ainsi que des musiques de Bach, Mozart et Schumann présentes dans des films de Bergman - René Mayer Cohen
L'orgue de l'Oratoire du Louvre (Paris), où sont interprétées par Augustin Viard (ondes Martenot) et Sarah Kim (orgue) une composition originale ainsi que des musiques de Bach, Mozart et Schumann présentes dans des films de Bergman - René Mayer Cohen
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A L' occasion du centenaire de la naissance de Bergman, cet ACR explore les méandres de l'inspiration artistique du cinéaste suédois. A travers les pans entrecoupés de son autobiographie et certains dialogues de ses films, portés par des comédiens et deux musiciens, écoutons sa voix et ses fantômes.

Un ACR de Florence Colombani et Céline Ters.

La création artistique s’est toujours manifestée chez moi comme une faim. Pendant vingt ans, sans me lasser, avec une sorte de fureur, j’ai transmis des rêves, des sensations, des fantasmes, des crises de folie, des névroses, des stases de la foi et de purs mensonges.

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Discours d’Ingmar Bergman à la réception du prix Erasme, 1965.

Sarah Kim (orgue) et Augustin Viard (ondes Martenot)
Sarah Kim (orgue) et Augustin Viard (ondes Martenot)
- René Mayer Cohen

A l’occasion du centenaire de sa naissance, cet Atelier de Création Radiophonique vous invite à un voyage dans l’univers d’Ingmar Bergman. Ces rêves, ces sensations, ces fantasmes qui travaillent son œuvre, nous les revisitons avec pour fil conducteur un narrateur incarné par Eric Caravaca ; nous épousons les méandres de la mémoire bergmanienne, de l’enfance aux amours adultes, du souvenir au cauchemar. 

Nous remontons  le cours du temps. Tout commence le 14 juillet 1918 à Uppsala (Suède), sous la signe de la catastrophe : la mère de Bergman a contracté la grippe espagnole, le nourrisson dépérit… Dans un foyer marqué par la tragédie, dominé par la figure d’un père luthérien rigide, le jeune Bergman se réfugie dans le mensonge et l’imaginaire. Il fixe jusqu’à la nausée une gravure de Gustave Doré représentant le sacrifice d’Isaac par Abraham, et dans son fantasme, nul ange salvateur ne vient arrêter le geste fatal du père…

Nous passons de la maison d’enfance, où la mésentente des parents, leur froideur, dévaste le jeune Ingmar, au monde adulte, peuplé de femmes saisies tantôt en icônes désirables tantôt en êtres complexes, indépendants, fondamentalement tragiques. Avec toujours cette conscience de la mort qui habite l’œuvre de Bergman et lui donne une envergure métaphysique.

Sarah Kim à l'orgue
Sarah Kim à l'orgue
- René Mayer Cohen

Jean-Sébastien Bach rentrait de voyage. Pendant son absence, sa femme et deux de ses enfants étaient morts. Il écrivit dans son journal : ô mon Dieu, que ma joie demeure. Pendant toute ma vie consciente, j’ai vécu avec ce que Bach appelait sa joie. Elle m’a sauvé dans toutes mes crises, dans toutes mes misères, elle a été aussi fidèle que mon cœur.

Ingmar Bergman – Laterna Magica (Gallimard, 1987)

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Les extraits du livre Laterna Magica d’Ingmar Bergman - traduit du suédois par Lucie Albertini et Carl Gustaf Bjurström, Gallimard - © Nordstedts Forlagsgrupp AB / Editions Gallimard - sont lus par Eric Caravaca.

Les extraits des films suivants sont lus par Benjamin Gazzeri, Nancy Huston, Lola Peploe et André Wilms : 

  • Les Fraises sauvages (1957)
  • Le Septième Sceau (1957)
  • A travers le miroir (1961)
  • Le Silence (1963)
  • Persona (1966)
  • Le Lien (1971)
  • Cris et chuchotements (1972)
  • Scènes de la vie conjugale (1973)
  • Sonate d’automne (1978)
  • Fanny et Alexandre (1982)
  • Entretiens privés (1996)
Sarah Kim et Augustin Viard devant l'orgue de l'Oratoire du Louvre
Sarah Kim et Augustin Viard devant l'orgue de l'Oratoire du Louvre
- René Mayer Cohen

Augustin Viard aux ondes Martenot et Sarah Kim à l’orgue, enregistrés à l'Oratoire du Louvre, interprètent une composition originale ainsi que des musiques de Bach, Mozart et Schumann qui apparaissent dans des films de Bergman.

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Réalisation : Céline Ters

Prise de son : Frédéric Changenet et Romain Luquiens

Mixage : Frédéric Changenet

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Remerciements à l'Oratoire du Louvre et au pasteur Kristina Hallström de l'église suédoise de Paris.

L'orgue de l'oratoire du Louvre
L'orgue de l'oratoire du Louvre
- René Mayer Cohen

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