

Les petites heures de 3 à 5 heures du matin, où tout peut paraître possible quand tout dort et que ceux qui errent encore ne sont plus des fêtards attardés... La démarche s'alanguit, le but disparaît et les échanges de regard, alors ne sont plus les mêmes...
De Nathalie Sabah, réalisation Lionel Quantin
Mixage : Olivier Dupré
Les petites heures de la nuit sont des heures où tout peut paraître possible. De 3 à 5 le matin, tout dort, tout est fermé et ceux qui errent encore ne sont plus des fêtards attardés.
On est libéré au moins de la surpopulation, surtout lorsque la ville, c’est Paris. Un peu aussi du bruit, quoique les sons restants soient décuplés et prennent une ampleur particulière…
Fantasmant une errance à la Kerouac, on se heurte pourtant assez vite au froid surtout, à la faim un peu, à la fatigue aussi, une fois les premières heures de légère euphorie passées.

On adopte alors une démarche pas trop rapide pour pouvoir marcher longtemps mais pas trop lente non plus pour ne pas se refroidir ce qui donne une allure bien particulière…
Ceux qu’on rencontre alors ne sont pas tous d’autres poètes égarés.
Certains oui, profitant de la nuit pour décorer le béton et le métal de leur révolte, leur résistance ou simplement leur désir de s’exprimer.
Et puis, passées les 3 ou 4 heures du matin, les silhouettes croisées semblent plus sombres, plus silencieuses…
Parmi ceux-là sont certains sont généreux, avides de rencontres, d’autres sont plutôt effrayants. On se croit poursuivi. On est peut-être chassé…

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