Il a un père marionnettiste, porte l'étiquette nouvelle vague, il détient l'art de tourner en étant fauché, parmi ses proches ou amis : Nico, Jean Seberg, Chantal Akerman... Il filme comme on respire, nous vous conduisons au pays de Philippe Garrel.

de Thomas Lescure, réalisation Viviane Van den Broek
**(Rediffusion de l’ACR du 07/05/1989, mise en PAD Olivier Guérin) **
Prise de son et mixage : Gérard Servais et Philippe Carminati
Un portrait sensible de ce cinéaste précoce, metteur en scène réputé hermétique,à travers les évocations de ses proches, de ceux qui collaborent avec lui, Garrel lui- même parlant de certaines amitiés essentielles (Michel Simon, Henri Langlois, Jean Eustache, Jean Seberg).Au fur et à mesure que sont mis en regard les thèmes personnels de Garrel et des extraits de ses films, une contradiction se fait jour: celle qui oppose son goût tenace pour l'immobilité,les images
Avec : Jacques Doillon, Mireille Perrier, Anne Wiazemsky, Jean Douchet, Pierre Clémenti, Philippe Garrel
Extraits des films : "Elle a passé tant d'heures sous les sunlights", "Marie pour mémoire"
Musiques : Nico, Faton Cahen, Didier Lockwood .
Textes : Nico, Philippe Garrel , lus par Pierre Clémenti et** Anne Alvaro** muettes, et sa volonté quasi désespérée de raconter une histoire "mais une histoire qui ne serait pas de la fiction".