Tricatel, l’hédonisme en sonorama : épisode 1/5 du podcast L'esprit des labels indépendants

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Compositeur, auteur, interprète, arrangeur, écrivain, quand Bertrand Burgalat décide de créer Tricatel en 1995, c’est en réaction à une industrie dont la créativité se sclérose dangereusement.

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Compositeur, auteur, interprète, arrangeur, écrivain, quand Bertrand Burgalat décide de créer Tricatel en 1995 (époque où l’argent coule encore à flots, ce qui lui inspirera ce nom de Tricatel, multinationale alimentaire folle et précurseur, tiré du film « L’Aile ou la Cuisse »), c’est en réaction à une industrie dont la créativité se sclérose dangereusement. Son besoin d’indépendance, il le met au service d’une structure qui consacre les auteurs maison. De Pascal Mounet à un certain Michel Houellebecq, Burgalat aime la langue et la met en musique avec un backing band (à la façon d’un Phil Spector) propre à Tricatel : l’AS Dragon. En initiant des soirées concerts à 19h plutôt qu’à minuit dans un bowling parisien, il réintroduit l’idée de mixité et de rencontres dans un Paris nocturne qui se segmente, à une époque où l’on ne parle pas encore d'afterwork. La reconnaissance est immédiate, des groupes comme les anglais de Ladytron font leur première date française sur la piste du bowling; les branchés vieillissants de la génération Actuel font la fête le plus naturellement du monde avec les kids électro d’Ed Banger.

Bertrand Burgalat, dans les locaux du label Tricatel, en 2003 à Paris
Bertrand Burgalat, dans les locaux du label Tricatel, en 2003 à Paris
© AFP - MAXIMILIEN LAMY

Musiques de films, remix pour Dépêche Mode, duos avec Robert Wyatt, textes rares et inédits de l’écrivain Jean-Jacques Schuhl mis en musique pour la muse de Fassbinder, Ingrid Caven : plus de 200 productions discographiques tous azimuts et une vingtaine d’albums sortiront de chez Tricatel ces quinze dernières années. Burgalat connait le succès populaire en 2007 en écrivant et produisant l’album de Christophe Willem, avant d’être reconnu par ses pairs qui l'élisent vice-président du SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique) en 2014. Au même moment, il investit le champ télévisuel avec le réalisateur Benoît Forgeard en créant une émission musicale rétro-futuriste qui décloisonne le format habituel : le Ben & Bertie show, ainsi qu’un programme court sur l’actualité pour le 28’ d’Arte.

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La playlist de l'émission :

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