Au Chili, au Pérou, en Argentine, les conflits se sont multipliés ces dernières années entre les populations locales et les multinationales minières, accusées de violences et de dégâts environnements. Alors quelles sont ces revendications environnementales et sociales ?
- Kyra Grieco Doctorante, chercheuse en anthropologie au CERMA, le Centre de recherches sur les mondes Américains de l’EHESS.
- Damien Davy Anthropologue spécialiste de la Guyane française
- Sébastien Velut Géographe, professeur à l'université Paris 3, ancien directeur de l'Institut des hautes études de l'Amérique latine (IHEAL) et du Centre de recherche et de documentation des Amériques (CREDA)
En mars dernier, les salariés de la plus grande mine de cuivre au monde, dans le désert d’Atacama au Chili, ont fait grève pendant plus d’un mois pour protester contre leurs conditions de travail et pour de meilleurs salaires.
Au Pérou et en Argentine, les conflits se sont également multipliés ces dernières années entre les populations locales et les multinationales minières, accusées de violences et de dégâts environnementaux.
Au cœur des contestations, les ressources en eaux, contaminées mais aussi captées de façon massive par l’industrie minière.
Si les paysans et les militants écologistes obtiennent parfois gain de cause - au Pérou par exemple, les projets de Tia Maria et de Conga ont été suspendus - la hausse des prix des métaux pourrait relancer les tensions dans ces pays où la production et l’exportation de métaux constitue l’un des principaux facteurs de croissance, d’autant que les gouvernements - conservateurs ou libéraux - installés en Argentine, au Pérou et au Chili semblent enclins à accélérer cette tendance, malgré les protestations.
Alors, quel est l’état actuel du rapport de force entre les grandes compagnies minières, les Etats, et les populations locales - depuis la région de Cajamarca au Pérou à la province de Salta en Argentine ?
Les revendications environnementales sont-elles vraiment premières ou cachent-elles d’autres demandes –économiques, sociales, politiques ?... n’est-ce pas, plus largement, le modèle dit néo-extractiviste qui a atteint ses limites ? Et comment la mine permet-elle une renégociation des rapports de force entre les différents acteurs en présence – l’Etat, les défenseurs de l’environnement, travailleurs, et les sociétés minières ?
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Crédits musicaux:
Musique du début : “Bits and pieces of hard coal : Old miner's refrain” de Guy Klucevsek (label : Winter & Winter)
Musique de fin : « The Model », reprise du morceau de Kraftwerk par Seu Jorge qui sert de générique pour la série « Guyane » (label : Now Again)
Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny.
L'équipe
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