Brésil : l'opposition s'organise : épisode 4/4 du podcast Aspirations démocratiques

OPSHOTS - BRAZIL - EDUCATION - BUDGET - CUTS - PROTEST
OPSHOTS - BRAZIL - EDUCATION - BUDGET - CUTS - PROTEST ©Getty - MAURO PIMENTEL
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Les premiers mois du mandat de Jair Bolsonaro ont contribué à créer un climat délétère au Brésil. Pourtant le fonctionnement démocratique habituel des institutions n’a pas été directement remis en cause. La démocratie se limite-t-elle au droit de vote ? Peut-on encore parler d’État de droit ?

Avec
  • Armelle Enders Historienne, professeure à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, spécialiste de l’histoire du Brésil contemporain
  • Glauber Sezerino Sociologue, doctorant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et co-président de l’association « Autres Brésils »
  • Catherine Aubertin Economiste de l’environnement, et directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), affectée au Muséum national d’Histoire naturelle

A l’automne dernier, l’élection de Jair Bolsonaro avait soulevé d’importantes craintes sur un éventuel recul démocratique. Alors que le président brésilien d’extrême-droite se retrouve cette semaine à la une de tous nos journaux, du fait de la crise diplomatique déclenchée par les incendies en Amazonie, nous tentons de dresser un premier bilan de son action.

Coupes dans les budgets des universités et des instances de protection de l’environnement, répression policière ultra-violente, discours anti-minorités décomplexés : autant d’éléments des premiers mois du mandat de Jair Bolsonaro qui ont contribué à créer un climat délétère au Brésil.

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La démocratie est-elle menacée ? Trente ans après les premières élections présidentielles post-dictature au suffrage universel direct, que nous apprend le cas Bolsonaro, nostalgique assumé du régime militaire, sur l’évolution historique du Brésil ? D'autre part, comment les brésiliens réagissent-ils à ce durcissement du régime ?

L’indépendance de la justice au Brésil est menacée. Armelle Enders

Il y a  déjà cinq  universités dont les présidents ont été directement choisis par Bolsonaro.  Glauber Sezerino

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Extraits sonores : 

- Otavio Régo Barros, porte-parole de Jair Bolsonaro, déclarait l’intention de son gouvernement de commémorer le 31 mars 1964 (TV5 Monde, 31 mars 2019)

- Helena Nunes, militante anti-bolsonaro, expliquait fin 2018 pourquoi Bolsonaro  était un danger pour la démocratie (Arte, 1er novembre 2018)

- Jair Bolsonaro à propos des minorités (reportage d’Olivier Poujade pour France Culture, 1er janvier 2019)

- Un indigène explique au micro d’Olivier Poujade de France Info pourquoi Jair Boslonaro souhaite en « finir avec les natifs » (France Info, 1er janvier 2019)

- Jair Bolsonaro mardi dernier à propos des accusations lancées par Emmanuel Macron (France 24, 27 août 2019)

- Le vice-président Murao estime que le peuple brésilien n’a rien à craindre des militaires présents à la tête du pouvoir (Extrait du documentaire de François Cardona diffusé sur LCP, 29 janvier 2019)

- Extrait de témoignages d’étudiants et de Jair Bolsonaro lors  des manifestations contre les coupes budgétaires concernant les universités en mai dernier (France 24, 16 mai 2019)

Extraits musicaux :  

-      Musique de fin : Desafinado de Joao Gilberto (label : Barclay)

-      Musique en  tapis : Retorno de los Rebeldes  d’AmuAmu (label : Sonido Tropico)

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