Business must go on : quand les élites délinquantes font la loi : épisode 1/4 du podcast Le sens des affaires

Depuis l’ouverture de l’enquête sur des soupçons de financement de groupes terroristes par Lafarge en Syrie, sept cadres du cimentier, dont le PDG Bruno Lafont, ont été mis en examen.
Depuis l’ouverture de l’enquête sur des soupçons de financement de groupes terroristes par Lafarge en Syrie, sept cadres du cimentier, dont le PDG Bruno Lafont, ont été mis en examen. ©AFP - DELIL SOULEIMAN
Depuis l’ouverture de l’enquête sur des soupçons de financement de groupes terroristes par Lafarge en Syrie, sept cadres du cimentier, dont le PDG Bruno Lafont, ont été mis en examen. ©AFP - DELIL SOULEIMAN
Depuis l’ouverture de l’enquête sur des soupçons de financement de groupes terroristes par Lafarge en Syrie, sept cadres du cimentier, dont le PDG Bruno Lafont, ont été mis en examen. ©AFP - DELIL SOULEIMAN
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L’élue démocrate américaine Elisabeth Warren dénonce la doctrine du « too big to jail », cette idée selon laquelle certaines entreprises seraient trop importantes pour l’économie mondiale pour être condamnées. Alors comment lutter contre les fraudes sans risquer de déstabiliser l'économie mondiale ?

Avec
  • Dorothée Myriam Kellou journaliste indépendante qui a révélé l'affaire Lafarge en Syrie pour le Monde.
  • Pierre Lascoumes Sociologue et juriste
  • Sandra Cossart directrice de l'association Sherpa, pour la protection des victimes de crimes économiques.

Nous sommes le 07 mars 2013 et ce jour-là, trois responsables du département du Trésor américain sont pris pour cible, lors d’une audition devant le Congrès, par la sénatrice Elizabeth Warren. L’élue démocrate, surnommée la shérif de Wall Street par le Time, dénonce la doctrine du « too big to jail », cette idée selon laquelle certaines entreprises seraient trop importantes pour l’économie mondiale pour être condamnées. 

L’élue démocrate, surnommée la shérif de Wall Street par le Time, dénonce la doctrine du « too big to jail ».

Aux Etats-Unis, les multinationales ont de plus en plus recours à une procédure leur permettant d’échapper à une condamnation en reconnaissant les faits et en payant une amende. Un dispositif qui a fait son arrivée en France au mois de novembre dernier, dans l’affaire de fraude présumée de la filiale suisse d’HSBC.

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Comment lutter contre les fraudes sans risquer de déstabiliser l’économie mondiale ?

Alors quelles sont les conséquences de ces transactions qui semblent occulter la gravité des infractions commises ? Comment responsabiliser davantage les multinationales ? Et comment lutter contre les fraudes sans risquer de déstabiliser l’économie mondiale ?

Une émission préparée par Camille Humbert.

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Crédits musicaux :

« Samuraï Theme » de RZA (label : Victor Entertainment)

« Bailed Out » de The Auteurs (label : Hut)

Extraits sonores : 

- Extrait de l’audition de responsable du département du Trésor américain par la sénatrice Elizabeth Warren le 07 mars 2013 (Extrait du documentaire « Les gangsters de la Finance – HSBC » de Jérôme Fritel et Marc Roche, diffusé sur Arte le 12 décembre 2017)

- Le président du directoire de Volkswagen, Martin Winterkorn (AFP, 22 septembre 2015)

- Mark Zuckerberg lors du deuxième jour de son audition devant les parlementaires américains (Euronews, 11 avril 2018) 

- Depuis témoignage d’une survivante l'effondrement de l'immeuble d'ateliers textiles du Rana Plaza, Rehana Khatun, suivi de Sriniva Reddy, directeur de l’Organisation Internationale du travail au Bangladesh (AFP, 22 avril 2014)

- Abu Eskandar, ancien transporteur pour Lafarge Syria suivi de Christophe Ingrain, avocat de Lafarge (extrait du Complément d’enquête « Lafarge : les sombres affaires d’un géant du ciment » de Matthieu Fauroux diffusé sur France 2, 23 mars 2018).

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