De la prospérité au "hell joseon" : la société sud-coréenne à la dérive ? : épisode • 3/4 du podcast Au-delà des JO : la péninsule coréenne

Un panneau avertit les piétons du danger de traverser la rue en regardant leur smartphone, à Séoul, le 22 juin 2016.
Un panneau avertit les piétons du danger de traverser la rue en regardant leur smartphone, à Séoul, le 22 juin 2016. ©AFP - Ed Jones / AFP
Un panneau avertit les piétons du danger de traverser la rue en regardant leur smartphone, à Séoul, le 22 juin 2016. ©AFP - Ed Jones / AFP
Un panneau avertit les piétons du danger de traverser la rue en regardant leur smartphone, à Séoul, le 22 juin 2016. ©AFP - Ed Jones / AFP
Publicité

En Corée du Sud, pays qui détient le triste record du nombre de suicides, le modèle de société est désormais remis en cause par une nouvelle génération qui refuse de se sacrifier au travail, épuisée par la violence sociale et le diktat de la performance. Est-on à l’aube de grands bouleversements ?

Avec
  • Arnaud Vojinovic Consultant en management interculturel spécialisé sur la Corée, rédacteur pour le site Les influences.
  • Benjamin Joinau Anthropologue, enseignant chercheur à l’Université de Hongik à Séoul rattaché à l’EHESS, animateur et chroniqueur gastronome.
  • Florence Galmiche Anthropologue, maître de conférences à l’Université Paris Cité

Sa mort a provoqué un émoi national, le 18 décembre dernier, le chanteur de K-pop Kim Jong-hyun, 27 ans, se suicidait dans sa chambre d’hôtel, se disant « cassé de l’intérieur » comme il le confiait dans une lettre, espérant laisser de lui le souvenir d’une personne « qui a bien travaillé ».

Un drame révélateur de la brutalité de l’univers du show-biz sud-coréen et plus largement, du malaise de la jeunesse, épuisée par la violence sociale et le diktat de la performance. 

Publicité

Dans un pays qui détient le triste record du nombre de suicides, le modèle de société est désormais remis en cause par une nouvelle génération qui refuse de se sacrifier au travail et se mobilise pour faire entendre sa voix. La révolution dites « des bougies », qui a entraîné la chute de la présidente Park Geun-Hye en mars dernier, a été largement portée par la jeunesse.

Alors, la société sud-coréenne, marquée par vingt siècles de confucianisme, est-elle à l’aube de grands bouleversements ? La présidence de Moon Jae-in se traduira-t-elle par des avancées sociales significatives?

Les droits des femmes, fortement discriminées, pourraient-ils enfin progresser ? Et comment l’identité coréenne est-elle travaillée par l’afflux de plus en plus important de travailleurs étrangers ?

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.

Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.

Musique du début : « 99 » du groupe coréen Rainbow 99

Musique de fin : « Ukulele is Summer » du groupe coréen Ookoorookoo 

Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny.

L'équipe