Les Verts à l’épreuve du plafond de verre : épisode 2/4 du podcast Le combat écologiste

Les leaders du Parti Vert allemand, Cem Ozdemir et Katrin Goering-Eckardt s'adressent aux partisans, après que les résultats du scrutin du 24 septembre aient été diffusés à la télévision publique.
Les leaders du Parti Vert allemand, Cem Ozdemir et Katrin Goering-Eckardt s'adressent aux partisans, après que les résultats du scrutin du 24 septembre aient été diffusés à la télévision publique. ©AFP - RALF HIRSCHBERGER / DPA
Les leaders du Parti Vert allemand, Cem Ozdemir et Katrin Goering-Eckardt s'adressent aux partisans, après que les résultats du scrutin du 24 septembre aient été diffusés à la télévision publique. ©AFP - RALF HIRSCHBERGER / DPA
Les leaders du Parti Vert allemand, Cem Ozdemir et Katrin Goering-Eckardt s'adressent aux partisans, après que les résultats du scrutin du 24 septembre aient été diffusés à la télévision publique. ©AFP - RALF HIRSCHBERGER / DPA
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Fraîchement réélue, la chancelière allemande, Angela Merkel semble contrainte de former une coalition avec les Libéraux et les Verts. Avec un score de 9,5 %, le parti écologiste allemand se stabilise par rapport à 2013. Qu'en est-il des autres partis écologistes européens et dans le reste du monde ?

Avec
  • Pascal Delwit Professeur de Science politique à l’Université libre de Bruxelles (ULB), co-auteur notamment de l’ouvrage « Les partis politiques en Belgique », ed. de l’Université de Bruxelles.
  • Laurent Coumel maître de conférences à l’Inalco, chercheur rattaché au Centre de recherches Europes-Eurasie, et affilié au Centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC, CNRS-EHESS)
  • Xavier Mellet professeur à l’Université de Waseda de Tokyo

En Europe, la décennie 80 fut celle de l’arrivée dans les parlements nationaux de responsables écologistes un peu partout en Europe (en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Autriche en Suède, aux Pays-Bas). La décennie 90 signa le début de leur participation à des coalitions gouvernementales (en France, en Italie, en Finlande). Les années 2000 et 2010 marquent, en revanche, des difficultés à poursuivre la marche en avant.

En effet, les récentes élections législatives ont montré une forme de stagnation de ces formations, voire un reflux. C’est le cas par exemple des élections fédérales allemandes. Si les verts se sont maintenus autour de 8% et qu’ils devraient participer à une prochaine coalition, force est de constater qu’ils ont très peu pesé sur la campagne.

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Comment comprendre ces difficultés des partis écologistes européens ? Font-ils les frais d’un lent processus d’institutionnalisation de l’écologie politique qui les aurait marginalisés ? Sont-ils les victimes de la diffusion de leurs idées dans les partis d'appareil ? Et d’ailleurs jusqu’où peut-on vraiment comparer les contextes nationaux ?

Les partis verts sont-ils voués à stagner ou peuvent-ils se relancer ?

Et au-delà du contexte européen, nous essaierons de voir quelles sont leurs difficultés à se constituer en forces politiques influentes du côté de la Russie et du japon où, là aussi, l’écologie politique peine à se faire une place – pour des raisons très différentes.

Une émission préparée par Marguerite Catton.

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