Trois ans après la disparition de 43 étudiants mexicains, des révélations inédites ont dévoilé l’existence d’un système institutionnalisé de disparitions forcées dans l’Etat du Veracruz. Entre violence d'Etat, disparitions et féminicides, comment s'organise la société civile face à l'impunité?
- Jorge Volpi écrivain mexicain, auteur de Une novela criminal (en cours de traduction au Seuil et de Examen de mon père (Seuil, 2018)
- Sabrina Melenotte chercheuse en anthropologie sociale à l'IRD
- Jean Rivelois Sociologue, chercheur à l'IRD.
- Marylène Lapalus doctorante en sociologie à l'Université Lumière Lyon 2, spécialiste des espaces de résistance contre les féminicides au Mexique
Trois ans après la disparition de 43 étudiants dans l’Etat du Guerrero, sur la côte ouest du Mexique, un suspect de premier plan, membre du cartel des Guerreros Unidos vient d’être arrêté, relançant l’espoir que cette affaire qui avait bouleversé le pays soit enfin élucidée.
Selon la version officielle, les jeunes auraient été tués par des hommes du cartel avant que leurs corps ne soient brûlés, mais une contre-enquête conteste cette version et a mis en lumière la participation de l’armée et de la police fédérale.
Au même moment, dans l’Etat du Veracruz, sur la côte est, un procès a dévoilé l’existence d’un système institutionnalisé de disparitions forcées, mis en place par les forces de l’ordre. Au Mexique, 34 000 personnes environ ont disparues depuis le lancement de la guerre contre le narcotrafic en 2006 et le nombre de morts en 2017 a atteint un nouveau record.
Alors, face à cette violence qui se généralise, alors que l’Etat se montre corrompu ou défaillant, comment la société civile s’organise-t-elle ? Quels sont ses recours pour se défendre, rechercher les personnes disparues, obtenir justice ?
Et comment la révolution zapatiste tente-t-elle d’imposer un nouveau mode de gouvernance dans l’Etat du Chiapas.
Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Crédits musicaux:
Musique du début : « Diablo rojo » de Rodrigo Y Gabriela (label : Because)
Musique de fin : « Changüí Pa Ayotzinapa » de Changüí Majadero, (chanson dédiée aux 43 étudiants assassinats et à la violence d’Etat)
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée
- Collaboration