**Il y a 5 ans, le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi, jeune vendeur ambulant de Sidi Bouzid s’immolait. Il y a 5 ans, dans la foulée, une jeunesse exaspérée par plusieurs décennies 30 ans d’autoritarisme se soulevait. ** Le 14 janvier 2011, Ben Ali quittait le pouvoir. Pendant près de 3 semaines : de Tunis à Sidi Bouzid on scandait « Du pain, de l’eau et pas de Ben Ali » mais aussi « Dignité, liberté, justice sociale ». **C’est au nom de la dignité, d’un idéal de méritocratie bafoué par le clan Ben Ali-Trabelsi au pouvoir politique et économique d’une précarité extrême chez les jeunes, même diplômés, que Mohamed Bouazizi mettait fin à ses jours. ** **Cinq ans après, quel bilan ? ** **Brandie comme un emblème d’exemplarité d’est en ouest, comme « l’espoir de la démocratie dans le monde arabe", qualifiée aussi de "start-up de la démocratie", les défis pour la jeune démocratie tunisienne restent pourtant nombreux : menace terroriste après les attentats de Sousse et du musée du Bardo et dans un pays qui fournit le plus de candidats au djihad, mais aussi crise politique sur fond de chômage toujours élevé... **

**Une émission préparée par Clémence Allezard. **
Lundi : Tunisie : exemplaire mais fragile démocratie
Mardi : Les armées, arbitres des révolutions
Mercredi : Monarchies du golfe : le Printemps étouffé
Jeudi : Jeunesses arabes : les illusions perdues
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