- Jean-Pierre Perrin grand reporter à Libération
- Ahmad Salamatian Intellectuel et ancien parlementaire iranien. Ancien secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères (Iran)
- Michel Makinsky chargé d'enseignement à l'Ecole Supérieur de Commerce et de Management de Poitiers (ESCEM) et collaborateur scientifique auprès de l'université de Liège.
Le 14 juin prochain, les Iraniens seront invités à choisir leur nouveau président. Ils seront huit à s’affronter lors de ce scrutin:
- Saïd Jalili , représentant spécial pour les négociations nucléaires, un homme pieux, discret, qui a toute la sympathie et la confiance du guide.
- Ali Akbar Velayati , médecin de formation, ancien ministre des affaires étrangères et actuel conseiller du guide suprême.
- Gholam Ali Hadad-Adel , ancien chef du Parlement, un candidat étroitement lié au Guide suprême (sa fille étant mariée au fils de Khomenei).
- Mohammad Bagher Ghalibaf , ancien chef de la police transformé en rénovateur engagé de la capitale iranienne dont il est le Maire depuis 2005.
- Mohsen Rezaie , ancien chef des gardiens de la révolution, candidat à la présidentielle pour la troisième fois.
- Mohamad-Reza Aref , ancien ministre des télécommunications, le seul réformateur reconnu.
- Seyed Mohammad Gharazi , ancien député et ministre du pétrole (1981-1985) qui n'appartient à aucun parti et qui a quitté la vie politique depuis longtemps.
- Hassan Rohani , ancien négociateur avec les Occidentaux sur le dossier nucléaire, un modéré relativement proche de l’ancien président Rasfnadjani.
Nous nous intéresserons à ces candidats en lice, mais nous nous intéresserons également à ceux qui ont été exclus de la course à l’instar de l’ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani (en poste de 1989 à 1997 et dont la candidature avait suscité un certain enthousiasme chez les classes moyennes et les milieux d’affaires), le Conseil des Gardiens avait choisi de lui barrer la route et de l’interdire de se présenter (sans motiver leur décision). De même que le protégé et bras droit de l’actuel président Mahmoud Ahmadinejad: Esfansiar Rahim Mashaïe.
Ces exclusions nous poussent à nous interroger sur la crédibilité de cette élection? L’élection semble avoir si bien été verrouillée par le guide de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, qu’elle apparaît comme jouée d’avance. Et en même temps, difficile de prédire ce qu’il en sortira? Faut-il s’attendre à un grand mouvement de contestation comme l’avait connu le pays en 2009 lors de la réélection Ahmadinejad? Que faut-il attendre de ces élections présidentielles iraniennes qui se dérouleront sur fond de crises multiples (politique, géopolitique, économique, sociale)?
*Morceaux diffusés pendant l'émission: * **- Mark Gjoka ** - "Tre mije vjet jam Oroshian"
**- Farinaz - ** "Be nam zaan"
**- ** "Dargoriz"
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