Actualité internationale - Jeux de provocation en Corée

Depuis le tir de fusée réalisée par la Corée du Nord en décembre dernier, les tensions sont extrêmes dans la péninsule coréenne, encore plus depuis l’essai nucléaire nord-coréen en février dernier. Mercredi, le régime communiste nord-coréen avait «ratifié» le principe d'une offensive contre les Etats-Unis. « Le moment de l'explosion approche rapidement. Personne ne peut dire si une guerre va éclater ou non en Corée, ni si elle va éclater aujourd'hui ou demain » lisait-on dans un communiqué diffusé par le service en anglais de l'agence de presse officielle KCNA.

Hier, Pyongyang aurait même placé sur sa côte Est ce qui pourrait être un missile de moyenne portée, mettant l’île américaine de Guam à portée de tir, une île du pacifique sur laquelle Washington a déjà déployé un système de défense antimissile (un système auquel il faut ajouter les forteresses volantes américaines B-52 et les bombardiers furtifs B-2 ayant fait quelque passages répétés dans le ciel sud-coréen irritant au plus au point le régime de Pyongyang ). De son côté, la Corée du Sud ne semble pas prête à plier : « Nous devrions opposer une riposte violente et immédiate sans aucune considération politique si le Nord s’aventure à une provocation contre notre population » a lancé cette semaine la nouvelle présidente Park Geun-hye.

Jusqu’où ira l’escalade verbale? Le leader nord-coréen pourrait-il mener à termes ses menaces à l’égard des USA et de la Corée du sud? Le pays en a-t-il les moyens? Les cadres de l’armée laisseront-ils faire?

Faut-il réellement s’inquiéter? Ou alors n’est-ce que la énième manifestation de gesticulations auxquelles il ne faut pas prêter plus d’importance que cela? Ces provocations étant une manière pour Pyongyang de se faire entendre? Mais d’ailleurs, se faire entendre sur quel thème? Que cherche à dire la Corée du Nord?