- Dorothée Schmid Chercheuse, responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'IFRI
- Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
- Deniz Unal Economiste, Rédactrice en chef du Panorama du CEPII et éditrice aux Éditions Bleu autour
1ère Partie: Le retour de... Mogadiscio
Avec Stéphanie Braquehais , correspondante pour Radiofrance, RFI et Libération.
**2ème partie: Table ronde en partenariat avec Libération : Les révoltes de Taksim, et après? **
Avec:
- Dorothée SCHMID , responsable du programme "Turquie contemporaine" à l'IFRI
- Deniz UNAL , économiste au CEPII
- Marc SEMO , journaliste à Libération de retour de Turquie.
Le projet de réaménagement de la place Taksim et du parc Gezi avait engendré des affrontements entre les opposants au projet et les forces de police mais, plus globalement, ce sont le rejet de l’autoritarisme d’Erdogan et l’indignation face aux violences policières qui radicalisèrent les manifestants. Finalement, les forces de police ont eu le dessus et ont repris le contrôle des lieux.
Pour autant, la partie ne semble pas totalement terminée. L’opposition est toujours présente se mutant en une nouvelle forme: ces hommes et ces femmes qui, pour manifester leur mécontentement, garde la station debout le plus longtemps possible.
C’est Erdem Gündüz - un danseur chorégraphe – qui a lancé le mouvement en début de semaine. Depuis, il a été rejoint par d’autres, tant est si bien qu’une contestation pacifique et silencieuse est en train de remplacer les contestations violentes de ces derniers jours. La police est bien intervenue mais elle a dû rapidement relâcher ces personnes à qui, a priori, n’ont pas grand-chose à se reprocher d’un point de vue légal.
*Que va-t-il se passer à présent? *
*Quelles vont être les conséquences de cette séquence contestataire qui a secoué le pays? *
Erdogan va-t-il nuancer sa pratique du pouvoir?
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