

Ce matin, nous recevons Isabelle Sallon grand reporter au journal Le Monde de retour de Mossoul. En seconde partie, direction l'Allemagne: après l’élection de Donald Trump et la tournée d’adieux de Barack Obama, Angela Merkel est-elle la plus encline à incarner le leader de l'Occident?
- Hélène Sallon journaliste au Monde.
- Jacques Rupnik Historien, politologue, directeur de recherche émérite au CERI/Sciences Po
- Marc Semo Correspondant diplomatique du Monde
- Hélène Miard-Delacroix Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université
La semaine dernière, Barack Obama faisait sa tournée d’adieu à l’Europe. Et pour ce faire, il a choisi Berlin. Dans une conférence de presse commune, il a salué la partenaire « extraordinaire » qu’est Angela Merkel saluant son « sérieux » et sa « crédibilité ». Il affirmait dans une interview au Spiegel : « La chancelière et l’Allemagne forment un appui central pour la protection des principes démocratiques fondés sur la liberté et le marché qui ont assuré la prospérité et la sécurité en Europe et dans le monde ».
De quoi redonner des forces à la chancelière qui, depuis, a annoncé qu’elle se présenterait pour un quatrième mandat lors des élections fédérales de septembre prochain. La chancelière sera-t-elle suffisamment forte pour conserver les commandes de son pays qu’elle conduit depuis 2005 ?
Et qu’en est-il au-delà de ses frontières ? Pourra-t-elle assumer ce statut de "gardienne des valeurs libérales occidentales" comme l’écrivait le New York Times ? Et en particulier dans cette Europe où elles sont régulièrement attaquées – notamment en Europe centrale (Hongrie, Pologne) ?
Une émission préparée par Tiphaine de Rocquigny et Samuel Bernard.
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Réalisation
- Production déléguée
- Collaboration
- Collaboration