Asie, nouveau terrain de jeu : épisode 3/4 du podcast Football : un phénomène total

Supporters du club chinois Guangzhou Evergrande durant le Mondial des clubs 2015
Supporters du club chinois Guangzhou Evergrande durant le Mondial des clubs 2015 ©Reuters - Toru Hanai
Supporters du club chinois Guangzhou Evergrande durant le Mondial des clubs 2015 ©Reuters - Toru Hanai
Supporters du club chinois Guangzhou Evergrande durant le Mondial des clubs 2015 ©Reuters - Toru Hanai
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Des clubs comme l'Inter Milan et l'OGC Nice, des joueurs comme Alex Teixiera lors du dernier mercato... La Chine investit massivement pour développer son football. Que révèle cette stratégie de développement ? Et plus largement, quelles sont les particularités du football en Asie ?

Avec
  • Emmanuel Camus rédacteur pour le site Nippon Ganbare spécialisé dans l'actualité du football japonais
  • Stéphane Audry fondateur du cabinet de conseil en marketing sportif Mediaghat
  • Jean-Pascal Gayant Économiste spécialisé dans le sport, professeur à l’Université du Mans

Il y a une semaine tout juste, on apprenait que l’équipe milanaise de l’Inter serait rachetée par des investisseurs chinois. Il a quelques jours, c’est un club historique en France, l’OGC Nice, qui passait sous pavillon chinois. Aston Villa en Grande-Bretagne, Sochaux en France, Villa Real en Espagne : depuis plusieurs années déjà, l’empire du milieu investit dans l’économie du foot en rachetant des équipes déjà constituées, ou en faisant venir certains des meilleurs joueurs d’Europe, d’Afrique, ou encore d’Amérique du sud.

Des transferts colossaux qui, désormais, rivalisent et même dépassent les transferts effectués en Europe : durant le mercato d’hiver, les écuries chinoises ont investi plus de 300 millions d’euros . La moitié des 10 plus gros transferts étaient à destination de la République populaire de Chine (Alex Teixeira, Jackson Martinez, Ramires, Elkeson et Gervinho). La Chine dispose de clubs désormais importants sur le plan des joueurs et des infrastructures. Cette année par exemple, le Guanghzou Evergrande a dépassé la valeur marchande du Real Madrid (plus de 3 milliards de dollars selon l’agence Chine Nouvelle). Mais elle reste loin au classement mondial : 81ème au classement FIFA, derrière Chypre, la Bolivie ou encore la Zambie. Alors Pékin a un plan : former sa jeunesse. Les autorités prévoient d’installer 50.000 écoles de foot, de quoi préparer les futurs champions et, pourquoi pas, demain, remporter la si convoitée Coupe du Monde.

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Le « rêve chinois » est-il à portée de pied ? Avec quelle stratégie à l’intérieur de ses frontières, mais aussi à l’extérieure ? Et d’ailleurs, d’où vient cet appétit nouveau pour le ballon rond ? Quelles sont les motivations de Pékin – économiques, politiques, sociales... ? Que peut vraiment réussir la Chine, elle qui peine toujours au sein du championnat asiatique, celui de la très vaste l’AFC (Asian Football Confederation ) ?

« L’avenir du ballon rond se joue-t-il en Asie ? » C’est notre question ce matin.

Une émission préparée par Xavier Martinet.

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