- Richard Rechtman Anthropologue et psychiatre, directeur d’études à l’EHESS
- Monica Haller artiste, pour son livre « Riley and his story » (Onestar Press / Fälth & Hässler, 2009).
- Humbert Boisseaux Chef du service psychiatrie de l'HIA du Val de Grâce
En 2012, le ministère des anciens combattants américains (U.S. Department of Veteran's Affairs) précisait que près de 30 % des troupes américaines envoyées en Afghanistan et en Irak souffraient du syndrome de stress post-traumatique (cauchemar, nervosité, tremblements, épisodes dépressifs…).
Si les traumatismes des vétérans sont aussi vieux que la guerre, il faut attendre la « grande guerre » de 1914 et les débats de la psychanalyse – entre les différents disciples de Freud notamment – pour que l’on s’intéresse médicalement à cette idée de traumatismes psychologiques causés par les combats. La seconde guerre mondiale, mais aussi et surtout la guerre du Vietnam – caractérisée notamment par une mobilisation massive de vétérans abimés par cette sale guerre, vécue en direct – confirmeront ces évolutions de la médecine.
Une constante demeure cependant : la volonté des pouvoirs publics de se saisir de cette réalité, de manière plus ou moins affichée, même si, là encore, cette volonté peut être très différente selon les pays.
Qu’est-ce que le « Syndrome de Stress Post-Traumatique » ? Comment est-il traité ? Que nous disent ces soldats traumatisés des guerres contemporaines ? Comment le monde a-t-il progressivement pris conscience du caractère faillible de ses soldats ? Alors que l’on continue à dénoncer l’absence de structure de prise en charge des victimes du « syndrome tchétchène » côté russe, comment comprendre les dispositifs colossaux déployés par Washington au lendemain de la guerre du Vietnam pour soigner ses soldats à leur retour de terrain ?
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée
- Réalisation
- Collaboration
- Chronique