- Laurence Scialom Professeur à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense
- Stanley Pignal journaliste à The Economist
- Christophe Nijdam ancien banquier, analyste bancaire, co-auteur avec Jézabel Couppey-Soubeyran de « Parlons banque en 30 questions », ed. La Documentation Française. Administrateur de "La finance pour tous", site pédagogique sur l’argent et la finance.
Le sujet s’est imposé à tous les agendas des gouvernements européens, de Londres à Paris ces dernières années : réformer le secteur bancaire, séparer les activités dites « de dépôt » de celles en lien avec la bourse. **La chose, il est vrai, a pris un caractère d’urgence après le choc de la dernière crise économique avec, pour les gouvernements, un impératif : éviter qu’une faillite bancaire n’entraîne dans sa chute tout un pan de l’économie. L’expression est devenue presque un mantra dans les milieux économiques : ces banques seraient « too big to fail », trop importantes pour être laissées à elles mêmes et risquer une faillite, en cas de choc. **
Le Royaume-Uni a entamé un travail de réforme dès 2011 sous l’égide de l’économiste John Vickers tandis qu'à Bruxelles, la réforme ambitieuse voulue par le commissaire Michel Barnier en 2012 est encore aujourd’hui au point mort. Comment expliquer cette lenteur européenne ? Le cadre des institutions de Bruxelles est-il le bon pour réformer les banques, ou les Etats sont-ils plus efficaces sur ces questions ? **Que risquent les banques et que risquons-nous ? Comment peuvent-elles se prémunir contre le risque ? La séparation de leurs activités, si souvent préconisée, produit-elle des effets positifs tangibles ? **

Une émission préparée par Antoine Dhulster.
Banques: la fabrique de la confiance
lundi: la régulation en question
mardi: réformer les banques pour prévenir les crises
mercredi: quand les billets se mettent au vert
jeudi: à la poursuite de l'argent du crime
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
- Production déléguée