- Anne Petiau docteure en sociologie, spécialiste des pratiques populaires et musiques électroniques.
- Lisa Diotalevi ethnologue (Université de Strasbourg), spécialiste du Boom Festival (Portugal).
- Nicolas Benard docteur en histoire, chercheur associé auprès du Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Versailles - Saint-Quentin-en-Yvelines), spécialiste du métal.

Les festivaliers auxquels on va s’intéresser ce matin suscitent parfois, sinon la peur (comme l’espère Rob Zombie – chanteur de musique métal), au moins l’étonnement. Que ce soient dans les festivals de métal , de trance psychédélique , ou dans le mouvement des free party , ces « fous dansants » semblent refuser les modes de vies proposés par nos sociétés contemporaines. S’ils sont parfois assimilés à des lieux de dépravation où aucune règle ne prévaut et où le chaos est roi (même s'ils sont, en fait, très codifiés), ces festivals sont-ils l’expression de mouvements alternatifs qui portent une certaine contestation de l’ordre établi? Ces festivaliers sont-ils des altermondialistes convaincus? Sont-ils « politisés »? Ou se contentent-ils de s’offrir des parenthèses durant lesquelles ils recréent des communautés éphémères? Quelles sont les pratiques de résistances – sociales, économiques – qui sont mis en place lors de ces festivals de musique?
De quoi est fait – et de quoi se nourrit – leurs discours contestataires? Nous allons nous intéresser ce matin à la nébuleuse des « mouvements contestataires » qui se réunissent, parfois, dans certains festivals de musique (techno, trance, ou métal).
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