- Maxime François chef d'entreprise - FleurAssistance, grossiste à Rungis.
- Isabelle Jeursen porte-parole du cadran d'Aalsameer.
- Caroline Widehem maître de conférences en économie à Agrocampus-ouest, Angers.

Aujourd’hui en France - et dans la plus grande partie des pays du monde -, les fleurs d’importation ne cessent de grignoter des parts de marché (on en parlait hier avec le cas des roses de plus en plus cultivées dans les pays du sud). Simultanément les petits détaillants laissent toujours plus la place aux grandes enseignes franchisées. Et, ces grandes enseignes, elles, non plus ne travaillent plus « comme avant » : une partie de leur production provient toujours des fameux « marchés au cadran » des Pays-Bas, à commencer par le marché d’Aalsmeer, principale plaque tournante du commerce de fleurs au niveau mondial. Mais ces grands groupes tendent à court-circuiter les intermédiaires, et essayent de se fournir directement auprès des producteurs en Hollande, en Afrique ou en Amérique latine. La filière devient de plus en plus intégrée.
A l’autre bout de la chaîne, les consommateurs eux-aussi modifient complètement leurs habitudes, puisque le e-commerce de fleurs est entrain de s’imposer comme un acteur majeur de la distribution des fleurs. Toutes ces évolutions bouleversent en profondeur les "routes des fleurs".
Comment les fleurs coupées sont-elles acheminées de leur lieu de production jusqu’aux commerces? Comment se fixent les prix de la filière? Quels sont les grands acteurs de cette véritable « filière internationale de la fleur »?
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