S’il y a bien un domaine où la « gouvernance mondiale » prend toute son importance, c’est bien dans le domaine de la protection de l’environnement .
En effet, le dérèglement climatique est un phénomène mondial, et même s’il n’affectera pas de la même manière les pays industrialisés, les pays dits émergents et ceux en « voie de développement » une chose est sûre, tout le monde est concerné et aucun pays ne peut être laissé à l’écart des négociations internationales.
Et pourtant, force est de constater que les « sommets de la Terre » ne sont qu’une succession d’avancées extrêmement limitée à l’aune du défi à relever . Ces grandes messes planétaires apparaissent comme une gigantesque « fabrique de la lenteur » qui transforme l’espoir en déception.
Au lendemain du sommet Rio+20, on va se pencher ce matin sur les processus de négociations climatiques avec :
Amy Dahan , Directrice de recherches au CNRS, spécialiste des aspects anthropologiques des politiques climatiques à l'échelle internationale
Jean Foyer , sociologue à l’ISCC, a également coordonné le programme de recherche « Controverse autour de l’économie verte à Rio » (ECOVERIO)
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