L’animal n’est pas seulement un objet de représentation politique, il est bel et bien, en chair et en os, au centre d’enjeux diplomatiques internationaux. Et cela d'abord parce qu'il fait l'objet de transactions entre les pays. Il y a toujours eu échanges d’animaux vivants à des fins alimentaires, scientifiques mais aussi honorifiques, voire décoratives. Le don d’animaux est, historiquement, une pratique courante, et au centre des habitudes diplomatiques. L’exemple de la girafe offerte à Charles X s’inscrit dans cette réflexion.
En pratique, cette forme de « diplomatie animale » n’existe plus vraiment, en tout cas, plus sous les mêmes formes. Les pandas font peut-être exception puisqu'il sont encore l’objet d’une attention toute particulière dans les relations politiques entre la Chine et les autres pays.
Nous nous intéresserons également au zoo comme lieu politique. En quoi le zoo est-il, aujourd'hui encore, un lieu « politique » ? Et que nous disent les zoos sur la représentation, éminemment politique, que les hommes et les sociétés se font du monde ?
On en parle avec :
- Eric Baratay , maître de conférence à l'Université Jean Moulin de Lyon, auteur de Zoos : les jardins zoologiques en Occident , La Découverte, 1998
- Catherine Vadon , commissaire de l'exposition La véritable histoire de Zarafa au Muséum national d'Histoire naturelle
- Jérôme Pouille, passionné des pandas, rédacteur du site pandas.fr
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