La lutte contre Daech est-elle un succès ? : épisode 22/102 du podcast Table ronde d'actualité internationale

un membre des forces irakiennes partage son eau avec un camarade à Mossoul Ouest, en Irak, le 27 juin 2017
un membre des forces irakiennes partage son eau avec un camarade à Mossoul Ouest, en Irak, le 27 juin 2017 ©Reuters - Erik de Castro
un membre des forces irakiennes partage son eau avec un camarade à Mossoul Ouest, en Irak, le 27 juin 2017 ©Reuters - Erik de Castro
un membre des forces irakiennes partage son eau avec un camarade à Mossoul Ouest, en Irak, le 27 juin 2017 ©Reuters - Erik de Castro
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Nous recevons Irina Gordienko, journaliste russe d'opposition à Novaia Gazeta, avant d'aller en Irak : trois ans après la prise de Mossoul par le groupe Etat islamique et alors que les derniers quartiers tenus par les djihadistes s’apprêtent à tomber, la lutte contre Daech est-elle un succès ?

Avec
  • irina Gordienko Journaliste russe d’opposition à Novaia Gazeta, elle couvre la Russie et le Caucase. Elle a participé à l’enquête publiée en avril 2017 révélant la persécution dont sont victimes les homosexuels en Tchétchénie
  • Madjid Zerrouky Journaliste au Monde
  • Ziad Majed Chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris
  • Adel Bakawan Directeur du Centre français de recherche sur l'Irak (CFRI)

Le terrorisme islamiste a continué de frapper cette année encore, en France mais aussi partout en Europe … outre-manche récemment – à Manchester et à Londres, ou encore en Allemagne, mais aussi plus loin dans le reste du monde : en Turquie avec cette fusillade dans une discothèque d’Istanbul, en Egypte, en Afghanistan, ou même aux Philippines il y a encore quelques jours...

Si pour tous ces pays la lutte se déroule sur leurs territoires respectifs ; elle s’organise aussi là où Daech s’est implanté. Trois ans après l’annonce du rétablissement du califat, le 29 juin 2014, le groupe Etat islamique est sur le point d’y perdre ses deux principaux fiefs en Irak et en Syrie, à Mossoul et à Raqqa.

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Leurs chutes symboliseront-elles la réussite de la lutte contre Daech ? Seront-elles la preuve que la méthode retenue par la coalition internationale et par les acteurs locaux aura été « la bonne » ?

La fin de Daech ne risque-t-elle pas de laisser apparaître de nouvelles conflictualités, empêchant l’émergence d’une paix durable ? Et d’ailleurs, la reprise de contrôle de ces territoires signifie-t-elle vraiment la fin de l’EI ?