

Comment les Etats africains tentent-ils de se réapproprier la gestion de la paix sur leur continent? Quel rôle joue l'Union Africaine? Dans quelle mesure assiste t-on à une africanisation de la sécurité sur le continent africain?
- Seidik Abba journaliste-écrivain, chroniqueur au Monde Afrique.
- Sonia Le Gouriellec enseignante à Sciences Po Paris
- Louisa Dris-Aït Hamadouche politologue et enseignante à la Faculté des Sciences Politiques d’Alger.
En juin dernier, la Force multinationale mixte, une coalition militaire d’environ 9000 hommes issus du Nigéria, du Tchad, du Cameroun, du Niger et du Bénin, lançait une vaste offensive sur les rives du lac Tchad contre Boko Haram. Une tentative de plus de mettre fin à la terreur imposée depuis plus de six ans par les djihadistes dans cette région du nord-est du Nigéria.
L’emprise territoriale de Boko Haram, qui s’étend également au Niger et au Cameroun, a certes régressé mais la menace demeure, la coordination régionale, renforcée à l’été 2015, ne semble pas en mesure de sécuriser cette zone où 2,7 millions de personnes ont fui la guerre selon l’ONU.
Alors que la Force africaine en attente (la FFA), l’armée de l’Union africaine, n’est toujours pas opérationnelle et que l’intervention française au Mali en 2013 a joué comme un révélateur de la faiblesse structurelle des armées africaines, comment les coalitions régionales peuvent-elles répondre aux défis sécuritaires ?
Nous parlerons également du cas de la Somalie. L’Amisom, la mission de l’Union africaine en Somalie lancée en 2007 montre-t-elle que le continent africain est prêt à prendre en charge sa sécurité ? La Force africaine en attente pourra-t-elle jouer ce rôle dans le futur ?
Une émission préparée par Clémence Allezard.
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