- Victoria Klugina Journaliste et essayiste.
- Jean-Paul Desroches Commissaire d' exposition
- Hélène Claudot-Hawad Anthropologue
Dans son *Livre du thé, * l’auteur japonais Okakura Kakuzō , écrivait en 1906 à propos de la cérémonie du thé, le Cha-no-Yu :
« La voie du thé est un culte fondé sur l’adoration du beau jusque dans les occupations les plus sordides de la vie quotidienne. (…)La philosophie du thé n’est pas qu’une simple esthétique, dans le sens ordinaire du terme, car elle exprime, en même temps qu’une éthique et une religion, notre conception globale de l’homme et de la nature. C’est une hygiène, puisqu’elle contraint à la propreté c’est une ascèse, puisqu’elle démontre que le *bien-être réside dans la simplicité plus que dans certaine complexité coûteuse * c’est une géométrie éthique, enfin, dans la mesure où elle définit notre sens des proportions au regard de l’univers. Elle représente, surtout, le véritable esprit démocratique de l’Extrême-Orient en ce qu’elle fait de chacun de ses adeptes un aristocrate du goût. »
Le thé est sans doute la boisson au monde dont la consommation est la plus ritualisée (de la cérémonie du thé japonaise aux rituels autour du thé chez les touaregs, du samovar en Russie, ou même le fameux tea time cher aux Britanniques).
Comment comprendre ces rituels du thé à travers le monde? Quel sens revêtent-ils? Partage-t-on le thé chez les Touaregs pour les même raisons que chez les Japonais, les Chinois, les Russes?
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