This is England (1/4) - Working class hero: l'Angleterre d'en-bas

France Culture
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Avec
  • Philippe Pilard réalisateur et spécialiste du cinéma britannique.
  • Keith Dixon professeur de civilisation britannique à la retraite, directeur de la Bibliothèque écossaise des éditions Métailié.
  • John King producteur de fruits dans le nord du Michigan, aux États-Unis

Le décès de Margareth Thatcher le 8 avril dernier nous invite à nous interroger sur l’empreinte que *la Dame de Fer * a laissée en Grande Bretagne. Ce qui est sûr, c’est qu’elle a suscité une haine viscérale dans certaines franges de la société et que ce sentiment est toujours bien vivant aujourd’hui. On l’a vu lors de ses obsèques où les manifestations d’hostilité ont été nombreuses notamment chez les classes populaires, et en particulier dans les régions anciennement industrielles, au Nord, qui sont, aujourd’hui, les plus défavorisées.

Tout le monde se souvient des mouvements de privatisations (qui touchèrent les chemins de fer, l’industrie de l’acier, le gaz etc.) et du procdssus de désindustrialisation qu’elle enclencha en arrivant au pouvoir en 1979. La classe ouvrière, en première ligne, s’était violemment opposée à sa pratique très rude du pouvoir. Elle avait fini par remporter son bras de fer avec les syndicats dont elle jugeait l’influence trop grande et très dommageable pour le pays.

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Quelles sont, aujourd’hui encore, les stigmates de sa politique dans la working class britannique? D’ailleurs que reste-t-il de ce prolétariat? Quelle est la réalité de la classe ouvrière britannique? La culture ouvrière existe-t-elle toujours? Que reste-t-il de la culture de la contestation des années Thatcher?