La voix est libre avec… Jacques Perrin, acteur d'un cinéma engagé pour la planète

Émission en partenariat avec le service Planète-Sciences

Il se fait rare dans les médias, par timidité peut-être, par lassitude…en esprit libre, ou par l’envie tout simplement de laisser les images parler pour lui ! Il a cette façon unique de nous mettre en immersion au cœur de la nature, dans les airs, sur terre ou sous les flots, mais toujours à hauteur d’animaux, quelque soit l’espace et le temps ; cet art de nous faire sentir leurs émotions, croiser leurs regards, partager leur vie et leur mort, comprendre le message qu’ils nous livrent à nous, les hommes, espèce la plus destructrice au monde !

« La voix est libre avec… » Jacques Perrin, une heure d’émission pour comprendre à travers son parcours de vie, ses engagements, sa sensibilité environnementale et découvrir ses préoccupations pour le monde d’aujourd'hui et de demain, cette planète que nous partageons avec l’ensemble des espèces vivantes.

"L'état d'urgence est là. A un certain moment, c'était de sinistres prophéties. On disait 'C'est demain, on verra. De toutes façons, l'Homme est raisonnable, les sociétés ne vont pas laisser faire'. Et puis, on arrive dans des temps d'urgence, à la fin d'une échéance. L'homme est au milieu de cette diversité, c'est formidable, on peut en jouir. Mais attendez, il y a une échéance, et elle est prochaine. Donc maintenant, on ne parle plus du siècle prochain, ni d'une autre époque. On parle de dans dix ans, dans vingt ans. On pense que le lion sauvage n'existera plus. Et qu'il n'y aura plus que de petites réserves. Ce qui est tragique, c'est qu'on le sait. Et le public est sensible. On peut faire des films, des oeuvres, du journalisme, et montrer qu'il y a des échéances terrifiantes. Mais il n'y a pas que nous qui le voyons, citoyens du monde. Les politiques aussi. Les politiques voient tout ça. Et ils font des raisonnements, ils engagent des propos. Quand on voit le pouvoir d'un ministère de l'environnement, on peut se poser des questions. Mais une inertie se fait et je pense que le politique se satisfait à un certain moment sur les orientations qu'il promet de donner et qui ne sont pas réalisées. C'est terrifiant. Y a-t-il une relation complète entre nos représentants et le citoyen de France, de la planète ? Je ne crois pas. Des tas de manifestations montrent qu'à un certain moment la société civile n'accepte plus. L'individu multiplié par plusieurs, par cent, par mille, n'accepte plus. Et là, syndicats, politiques, peuvent faire ce qu'ils veulent, ils sont à la traîne. Donc, c'est tragique. Mais dans le même temps, c'est réconfortant. L'individu a une opinion et une valeur. On peut l'entendre, il se fait entendre. Donc, rien n'est foutu. On a raison de croire encore."

Et dans les 20 dernières minutes, un invité surprise viendra croiser la parole avec lui et peut-être nous livrer un peu plus de clés de compréhension du rôle qui est le sien…

Le choix musical de Jacques Perrin

Revue de web sur l'environnement

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Bibliographie : Vanessa Chang