On dit que les Français seraient indifférentes à la nature et à sa protection… Lieu commun ou réalité de terrain ?
Emission en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde
Première partie : "Les Français et la nature, amour ou indifférence ?"
La campagne présidentielle 2017 fut globalement, sur le plan de l’environnement, l’illustration même du manque d’intérêt en haut lieu pour les questions relatives à la nature et au devenir de la planète. Peu de débats ont donné l’occasion d’entrer dans le vif du sujet, et les questions des journalistes politiques, à ce sujet, n’étaient pas légion…
On dit que les Français seraient indifférents à la nature et à sa protection… Lieu commun ou réalité de terrain ? Il est vrai que les Français s’intéressent moins à la nature que leurs voisins anglophones et germanophones, et qu’il est souvent plus difficile de les mobiliser pour la sauvegarde de la faune et de la flore au sein d’associations.
Comment la culture française s’est-elle construite dans son rapport à l’environnement ? Quelles sont les différences avec nos voisins européens ? Français et nature, quelles sont les raisons de ce désamour ?
C’est à cette complexité et à ces questions historico-politico-culturelles que notre invitée, Valérie Chansigaud (historienne des sciences et de l’environnement, chercheuse associée au laboratoire SPHERE, Paris Diderot-CNRS), spécialiste de l’histoire des relations entre l’espèce humaine et la nature. a décidé de répondre dans son dernier livre “ Les français et la nature, pourquoi si peu d’amour ?” paru chez Actes Sud.
- La phrase de notre invité
"Si Robinson Crusoé avait été français, il serait mort d’ennui. Au contraire un Anglais ou un Américain s’enfonce dans une solitude où il ne pourra entretenir aucun être vivant. Quand il aura construit son home, il saura mieux que nous se contenter de la nature comme amie" , Édouard Droz (1897). Sur le sentiment de la nature dans la littérature française, Mémoires de la Société d’émulation du Doubs, 7e série – 1 : 186-200.
- Le choix musical de notre invité
Ready to Fall de Rise Against
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La Revue de presse
- Le Royaume-Uni affiche sa politique « Bas carbone ».
Il s’agit pour Theresa May de diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050. Cela concerne tous les secteurs de l’économie ; On prévoit ainsi la rénovation d’un million de logements par an, 1,2 million de chaudières devront être modernisées ou changées tous les ans. À l’image de Paris, on promeut les véhicules électriques ou hybrides.
Les dernières centrales au charbon fermeront leurs portes en 2025. Remplacées, en principe, par la centrale nucléaire de Hinkley Point C,
Près d’1 million de livres seront alloués à la recherche, dans les domaines du stockage de l’électricité, de l’énergie nucléaire et des énergies renouvelables.
11 millions d’arbres devraient être plantés durant la prochaine décennie…
La décarbonation en marche au Royaume-Uni s’annonce, selon le gouvernement britannique, profitable à tous !
À lire dans le journal de l’environnement, sous la plume de Valéry Laramée de Tannenberg
- Elle s’appelle Floatgen, c’est la 1ère éolienne française en mer
Elle a été inaugurée la semaine dernière, face au port de Saint-Nazaire en Loire Atlantique, et sera mise en service en 2018 au large du Croisic.
Reposant sur un flotteur carré de béton, ancré au plancher marin par six câbles en nylon, élastique et non corrosif, elle doit pouvoir résister aux tempêtes et à des vagues de 16 mètres.
Elle sera testée pendant deux ans et devrait être capable d’alimenter 5 000 habitants ; malgré un retard sur le Royaume-Uni, l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark, la France compte bien lancer quatre projets de parcs pilotes d’éoliennes offshore, au large de l'île de Groix (Morbihan), de Gruissan et Leucate (Aude) et de Faraman (Bouches-du-Rhône).
L'État qui a investit 9 millions d'euros dans ce 1er projet, devrait poursuivre l’effort sur ce terrain d’avenir !
Plus d'information sur Novethic
Le PLUS et le MOINS
LE MOINS : Gaz à effet de serre, l'Europe demeure un mauvaise élève
À quelques semaines de l’ouverture de la Cop 23 à Bonn, l’Europe reste le troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre, derrière la Chine et les Etats Unis, et les pays se divisent face aux efforts à fournir afin de tenir ses objectifs de réduire ses rejets de 40% à l’horizon 2030 par rapport à leur niveau de 1990…
À lire sur lemonde.fr, l’article de Simon Roger daté du 16 octobre.
PLUS : Des solutions pour lutter contre le gaspillage alimentaire
Chaque année, cela représente 20 kgs par personne en France. Soit un coût annuel estimé entre 12 et 20 milliards d’euros. Des solutions anti-gaspi existent à découvrir sur le site Wedemain.fr (par Sofia Colla, publié le 16 Octobre 2017) et sur Futura sciences (par Jean-Luc Goudet, publié le 16 Octobre 2017).
Les Echos de la Terre
En partenariat avec le service Planète-Science du Monde, « Les Echos de la terre » reçoivent André Cicolella chimiste, toxicologue, chercheur en santé environnementale, Président du Réseau Environnement Santé (RES) depuis 2009, auteur notamment du livre « Cancer du sein, en finir avec l’épidémie », paru aux Petits matins. En ce mois d’Octobre Rose, nous faisons un point sur l’état de la recherche en ce domaine et analysons les raisons pour lesquelles on connaît une augmentation des cancers du sein chez les jeunes femmes…
Revue de web sur l'environnement
Pour suivre l’actualité environnementale au fil des jours, consultez l’univers Netvibes d’Anne Gouzon de la Documentation de Radio France (Utilisez de préférence Firefox ou Google chrome) Netvibes - L’ACTUALITÉ ENVIRONNEMENTALE
Découvrez aussi des initiatives écolos et solidaires sur son Twitter : Initiavertes
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