

Il existe des chercheurs ‘très sérieux’ qui travaillent tous les jours à tenter de comprendre et de mettre en lumière la vie sexuelle des poissons, et à en percer les mystères…
- Jacques Bruslé
- Claire Nouvian Directrice de l’association Bloom
En partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde
Dans ce milieu marin pas toujours facile d’approche, des chercheurs mènent des études scientifiques minutieuses qui nous révèlent l’intelligence de ces espèces vivantes, leur art de communiquer, de s’alimenter, de se reproduire, de se défendre…, une véritable organisation sociale au cœur de l’un des mondes les plus captivants pour le grand public.
Car il y a une profonde fascination pour le monde de la mer et des océans, et cet attrait pour les poissons ne faiblit pas, si l’on regarde le nombre des adeptes de l’aquariophilie à travers le monde, celui des visiteurs d’aquariums publics, ou encore le nombre de mordus de la pêche sportive et autres pratiques liées au monde du silence.
Mais que sait-on de l’art de se reproduire chez les poissons ? Qui sait qu’ils ont développé un répertoire amoureux prodigieux qui mérite bien de s’y attarder, le temps d’une émission ?
Rencontre aujourd’hui, sur France Culture, avec l’un de ces chercheurs-enseignants passionnés par les poissons, Jacques Bruslé, professeur émérite à l’Université de Perpignan, qui signe avec Jean-Pierre Quignard un nouveau livre intitulé La vie sexuelle des poissons paru chez Belin.
Et puis en seconde partie d’émission, vers 16h45, en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde, « Les Echos de la terre » nous accueilleront Claire Nouvian, fondatrice de l’ association Bloom, entièrement dévouée aux océans et à ceux qui en vivent.
Revue de web sur l'environnement
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Liens internet
Un article du Monde à consulter : Les Nations unies au chevet des océans. L’ONU alerte sur la menace que représentent la pollution, le réchauffement et la surpêche.
Comment se reproduisent les poissons ? Les explications de l’IFREMER
La collection d’ichtyologie du Museum National d’Histoire Naturel de Paris regroupe quelque 500 000 spécimens (130 000 lots) qui représentent près de 14 000 espèces valides, soit environ la moitié des espèces décrites. Les spécimens proviennent du monde entier, des eaux douces et marines, des lacs d’altitude jusqu’aux abysses, de l’Arctique à l’Antarctique en passant par les zones tropicales.
Un poisson mâle fait un enfant tout seul. Une étude publiée par des chercheurs portugais révèle un cas d’androgenèse. Royal Society Open Science, 24/06/2017.
Epier les chants d’amour de poisson pour mieux les protéger. C’est la mission des chercheurs de l'Institut des sciences marines de l'Université du Texas. Marine&Océans, 13/06/2017.
Pour écouter le chant d’amour du Gulf Corvina, poisson du golfe du Mexique, enregistré par les chercheurs de l’Université du Texas.
L' acidification des océans et son impact sur la reproduction des poissons. Humanité et Biodiversité, 31/07/2016.
La Société française d’Ichtyologie
Le Laboratoire Inra de Physiologie et Génomique des Poissons (LPGP) a été depuis les années 1970 un pionnier dans le domaine de la reproduction des poissons. Il est également un leader dans le développement des approches de génomique.
Le PLUS et Le MOINS
LE PLUS : Création de la troisième réserve de vie sauvage de France
Après deux sites dans la Drôme, l'ASPAS (Association pour la Protection des Animaux Sauvages) vient d'inaugurer dans les Côtes d’Armor, une troisième réserve de vie sauvage en France. Le site de 60 hectares, légué par un particulier, est en friche depuis plusieurs années.
Depuis le 10 juin 2017, le site est ouvert à la promenade, mais applique une charte stricte pour préserver la réserve et la vie sauvage. Ainsi, les propriétaires s’engagent à interdire et prévenir :
- la chasse,
- l’exploitation forestière,
- la pêche,
- les dépôts de déchets,
- les feux,
- la circulation des véhicules à moteur en-dehors des voies publiques prévues à cet effet et sauf service ou sécurité,
- toute forme de cueillette et de prélèvement (faune et flore),
- le passage de chiens non tenus en laisse,
- l’exploitation agricole et l’élevage d’animaux domestiques,
- et toute autre activité humaine néfaste à la faune et à la flore.
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La Réserve de Vie Sauvage® du Trégor a intégré le prestigieux réseaux x (organisation à but non lucratif qui veut faire de l'Europe un lieu plus sauvage, avec beaucoup plus d'espace pour la faune, la nature sauvage et les processus naturels). Il s’agit du 2ème territoire en France à obtenir ce label, après la Réserve de Vie Sauvage® du Grand Barry.
Pour en savoir plus :
- Source : Une réserve de vie sauvage dans les Côtes-d’Armor, [cc] Breizh-info.com, 2017
- Site de l'ASPAS : Association pour la Protection des Animaux Sauvages
- Site du Rewilding Europe
LE MOINS : La terre vivra à crédit à partir du 2 août
Chaque année, l'ONG Global footprint network fait une étude afin de déterminer la date à partir de laquelle l'humanité aura consommé plus de ressources que ne peut en fournir la planète. En cette année 2017, le "jour du dépassement" ("earth overshoot day"), est fixé au 2 août.
Ce 2 août prochain sera donc le dernier jour de consommation des hommes alors que l'année dernière le jour du dépassement était attendu le 8 août. Ainsi, chaque année, il intervient de plus en plus tôt. La date "avance inexorablement depuis les années 1970", annonce l’ONG. En 1970, la date avait été fixée pour la première fois au 23 décembre, depuis, elle ne fait qu'avancer : 3 novembre en 1980, 13 octobre en 1990, 4 octobre en 2000, 3 septembre en 2005, 28 août en 2010...
"Pour subvenir à nos besoins, il nous faut aujourd’hui l’équivalent de 1,7 planète par an", affirme Global Footprint. Mais comment l'ONG fixe-t-elle cette date ?

L’ONG prend en compte plusieurs critères comme : la pêche, l’élevage, les cultures, l’utilisation de l’eau, l’empreinte carbone ou encore la construction. Elle calcule alors ce que nous prenons à la terre et le compare avec ce qu'elle est en capacité de nous donner. Le constat malheureux est que nous consommons plus que ce que la Terre peut nous procurer...
L'ONG souligne néanmoins que les émissions de CO2 représentent le plus important facteur de dépassement : elles comptent pour "60% de notre empreinte écologique globale"», et que "si on divise nos émissions par deux, le jour du dépassement pourrait avoir lieu 89 jours plus tard".
Pour en savoir plus :
Le site de l'ONG : Global footprint network
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