Les intelligences artificielles sont désormais employées couramment dans la domotique, la médecine, la finance, la justice et même le journalisme. Jusqu'où iront-elles dans notre vie quotidienne ?
- Olivier Tesquet Journaliste à la cellule enquête de Télérama
- Jean-Gabriel Ganascia Professeur à la faculté des sciences de Sorbonne Université et Président du comité d’éthique du CNRS
Imaginez…
Lors des élections législatives de 2037, la France vote pour le premier Parlement composé entièrement d’intelligences artificielles.
20 ans exactement après le lancement des assistants personnels de Google, Amazon, Facebook, et Apple, les gens en sont venus à faire plus confiance aux I.A. qu’aux humains. Les applications successives dans la domotique, puis la médecine, la finance, la justice et même le journalisme en ont montré la fiabilité.
Dans ces conditions pourquoi ne pas confier la production des lois à des intelligences artificielles qui ont accès à une masse de donnée inconcevable pour un esprit humain et parviennent à affiner leurs propres algorithmes en fonction des désirs des citoyens, de leur sensibilité politique. Ajoutons qu’on règle ainsi facilement les problèmes d’absentéisme et de corruption, sans compter les économies pour le budget.
Ce petit exercice de dystopie est doublement d’actualité, et puisqu’on ne peut pas parler des législatives, période de réserve oblige, parlons Intelligence artificielle alors que Cortana, Jarvis, Alexa et récemment Siri ont fait parler d’elles.
A l’écoute du petit récit qui précède, certains ont dû avoir les cheveux dressés sur la tête, d’autre imaginer la situation avec gourmandise. Alors « Les I.A. vont-elles remplacer nos députés ?
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