

Emmanuel Macron a promis de supprimer 120 000 postes de fonctionnaires d'ici la fin de son mandat. De plus en plus d'agents de l'Etat, quand ils sont remplacés, le sont par des contractuels. Est-ce que cela altère le service rendu aux habitants ?
- Luc Farré secrétaire national de l’UNSA fonction publique
- Jacques Savatier député LRM de la Vienne, ancien directeur-général adjoint de La Poste
- Nadège Vezinat Sociologue et maîtresse de conférences à l’Université de Reims Champagne Ardenne
- Jean-Louis Rodier Maire de St Martin de Londres (Hérault)
Vous aussi, vous avez cru que les services publics avaient disparu des communes rurales ? Vous avez imaginé les petites haltes ferroviaires condamnées, vous avez pensé voir votre bureau de Poste transformé en simple point de contact, vous vous êtes figuré que la maternité avait fermé ? Mesdames messieurs, c’est une illusion ! Les juges de la Cour des comptes sont formels : dans un rapport publié la semaine dernière, ils avancent que « rapportée à la population des zones rurales, la présence physique des services publics reste dense », et ce « contrairement à une perception répandue ».
Si ce rapport sonne étrangement à l’heure où le souci des services publics est l’une des doléances les plus exprimées ces derniers mois,
Force est de constater que ces services tiennent le choc, notamment en ce qui concerne la gendarmerie, l’éducation nationale… ou la Poste. Les uns se transforment, les autres se regroupent ; charge aux collectivités de mettre la main au portefeuille, et aux administrés de s’adapter.
Les personnels des services publics, eux, s’accrochent au bastingage. La réforme de la fonction publique, présentée cette semaine, doit permettre à Emmanuel Macron de tenir sa promesse de campagne : 120 000 fonctionnaires en moins. Peut-on maintenir les services publics mais sans agents de l’Etat ?
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