Les symboles et en particulier ceux utilisés en franc-maçonnerie font l’objet de nombreuses études. Il s’agit ici de s’interroger sur l’utilité des symboles, sur la façon "maçonnique" de les appréhender et sur les dispositions psychologiques et spirituelles requises, pour en faire bon usage.
- Olivier Baleine Rédacteur en Chef de la revue « Point de Vue Initiatiques ».
- Robert de Rosa Directeur de la rédaction de la revue de la Grande Loge de France : « Points de Vue Initiatiques ».
"Du bon usage des symboles". Il ne s’agit pas d’une anthologie qui s’ajouterait à la production abondante déjà parue.
L’ambition, portée par le titre du numéro 200 de la revue de la Grande Loge de France : "Points de Vue Initiatiques", est de s’interroger sur l’utilité des symboles, sur la façon "maçonnique" de les appréhender et sur les dispositions psychologiques ou spirituelles requises pour, précisément, en faire "bon usage".
Il n’y a pas de symboles maçonniques. Les Francs-Maçons ont utilisé des symboles créés bien avant eux, issus des corporations de métiers, de l’alchimie ou de la chevalerie.
C’est pourquoi il est fait référence à Annick de Souzenelle, cette grande dame rayonnante de spiritualité, qui révèle, par un regard empreint d’une lucidité bienveillante, les clés de lecture d’une société au seuil de changements radicaux.
Quant à Pascal Picq, paléoanthropologue, il explore la genèse du langage symbolique à travers les productions préhistoriques. Ainsi, nos lointains ancêtres nous apparaissent-ils familiers, interpelés comme nous par la précieuse fragilité de la vie et par son insondable mystère.
Julien d’Huy, en historien, confirme les propos en évoquant la genèse des mythes pour apporter du sens et apaiser l’angoisse.
Enfin, la philosophe et essayiste Françoise Bonardel souligne la permanence de l’expression par le symbole dans l’Alchimie et l’Hermétisme, courants de pensée souvent considérés comme marginaux, mais qui ont marqué profondément la culture occidentale.
L’auditeur est conduit dans un cheminement qui oscille entre la rêverie bachelardienne et l’analyse finement rationnelle des signifiants induits par les figures, les espaces, les postures et les outils. C’est un voyage intérieur dans lequel tradition et invention l’entraînent vers la connaissance de soi, des autres et du monde.
Et comme le Maçon n’est pas un être ancré dans le passé, chacun constatera comment ces réflexions sur le langage symbolique ouvrent le regard vers l’avenir. Elles conduisent chacun à un élargissement de conscience qui détermine un rapport au monde et à participer à ce qui peut advenir de meilleur.
Bibliographie
- Robert de Rosa, Laïcité, Tolérance et Franc-maçonnerie, aux Editions Numérilivre.
- Robert de Rosa, Histoires de la Franc-maçonnerie, aux éditions Christine Bonneton
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