Grande Loge Féminine de France - Quand les Francs-maçonnes sont entrées au Couvent

Les restes du couvent des bénédictines du Bon-Secours au 99-101 rue de Charonne et dans l'impasse Bon-Secours à Paris.
Les restes du couvent des bénédictines du Bon-Secours au 99-101 rue de Charonne et dans l'impasse Bon-Secours à Paris. - Wikimedia Commons
Les restes du couvent des bénédictines du Bon-Secours au 99-101 rue de Charonne et dans l'impasse Bon-Secours à Paris. - Wikimedia Commons
Les restes du couvent des bénédictines du Bon-Secours au 99-101 rue de Charonne et dans l'impasse Bon-Secours à Paris. - Wikimedia Commons
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Bien des années après avoir acquis leur indépendance, les sœurs de Paris deviennent propriétaires de l’immeuble dans lequel elles travaillent. La Cité du Couvent sera la première bâtisse de la Grande Loge Féminine de France à accueillir les Sœurs.

Avec
  • Françoise Pêcheur Membre de la GLFF et l’une des chevilles ouvrières de la CNHRM.
  • Chantal Menton Membre de la GLFF et présidente de la Commission Nationale d’histoire et de Recherche Maçonniques (CNHRM).

Au sortir de la guerre 40-45, après s’être installées comme locataires dans différents endroits, les sœurs de la Grande Loge Féminine désirent une stabilité immobilière pour asseoir leurs temples.

Vœux exaucés ! Les bâtisseuses acquièrent, rue de Charonne, un bâtiment du 17e siècle. A cette époque, il y avait dans ce quartier trois couvents. Aujourd’hui, à proximité, est érigé Le Palais de la Femme de l’Armée du salut, construit au début du 20e siècle sur le terrain d’un ancien couvent. Dans une impasse, se dresse la première maison de famille de la Grande Loge Féminine de France, qui, à l’origine, faisait partie d’un autre couvent. 

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Classée à l’inventaire des Monuments historiques depuis septembre 1973, cette Cité du Couvent abrite désormais les réunions des sœurs depuis 1977. 

Ses murs ont souffert de transformations successives après avoir vu défiler des nobles, des religieux, des corporations d’artisans, d’ouvriers…   

L’émission retrace l’histoire de ce bâtiment, de ses architectes et de ses occupants.

Les conditions sanitaires de 2020 n’ont pas permis d’en ouvrir les portes lors des Journées du Patrimoine. Que l’envie irrépressible de le visiter l’an prochain tenaille les auditeurs par la découverte de son histoire digne des meilleurs feuilletons ! C’est ce à quoi s’attachent les deux passionnées d’histoire, Chantal Menton et Françoise Pêcheur.

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