Démarré à la mi-mars, le mouvement de grève du personnel urgentiste ne faiblit pas, récemment rejoint par les associations de médecins. Plus de 217 services d'urgence protestent toujours contre les problèmes de sous-effectifs et le manque de moyens dans les hôpitaux publics.
- Emanuel Loeb président du collectif Jeunes Médecins.
- Frédéric Valletoux Président de la Fédération hospitalière de France
- Fanny Vincent Sociologue au Centre d’études de l’emploi et du travail-CNAM
- Hugo Huon Infirmier aux urgences de Paris, président du collectif Inter-Urgences
La réalité c'est que l'on est dans une logique depuis une dizaine d'années où les charges des hôpitaux augmentent un peu plus chaque année. L'Etat ne met pas les crédits qui sont nécessaires. Frédéric Valletoux
Souvent les problématiques des urgences sont les mêmes dans nos services. La crise sociale, en est un exemple. Il y a une vraie problématique du financement et de la gouvernance de l’hôpital public. Les soignants sont exclus des décisions. On est toujours dans une logique comptable. Emanuel Loeb
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Il y a des disparités selon, les territoires. Mais il y a quand même des problématiques nationales et sur lesquelles le ministère doit engager des moyens. Fanny Vincent
Sur la question du combat social, l'idée c'était mettre les médecins à l’écart pour ne pas se faire phagocyter. Les médecins urgentistes vont aussi rejoindre le mouvement et demandent aussi une revalorisation salariale. On a le sentiment que les paramédicaux se font encore écraser. Hugo Huon
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