La biodiversité a-t-elle besoin de grands principes ?

 L'Oasis d'Aboukir mur végétal à l'angle de la rue d'Aboukir et rue des petis carreaux réalisation à titre privée conçu par le botaniste Patrick Blanc sur la facade d'un immeuble
 L'Oasis d'Aboukir mur végétal à l'angle de la rue d'Aboukir et rue des petis carreaux réalisation à titre privée conçu par le botaniste Patrick Blanc sur la facade d'un immeuble ©Maxppp - Bruno Levesque / IP3
L'Oasis d'Aboukir mur végétal à l'angle de la rue d'Aboukir et rue des petis carreaux réalisation à titre privée conçu par le botaniste Patrick Blanc sur la facade d'un immeuble ©Maxppp - Bruno Levesque / IP3
L'Oasis d'Aboukir mur végétal à l'angle de la rue d'Aboukir et rue des petis carreaux réalisation à titre privée conçu par le botaniste Patrick Blanc sur la facade d'un immeuble ©Maxppp - Bruno Levesque / IP3
Publicité

Nous reviendrons sur la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages votée le 20 juillet dernier

Avec
  • Gilles Bœuf Biologiste
  • Catherine Larrère Philosophe, professeure émérite à l'université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, spécialiste des questions éthiques et politiques liées à la crise environnementale et aux nouvelles technologies
  • Stéphane Foucart Journaliste au service planète et sciences pour Le Monde

Mercredi dernier le Parlement a enfin adopté la loi « Reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages »… au terme de plus de deux ans d’un parcours législatif chahuté et d’un lobbying d’une rare intensité.

Il n’y avait pas eu de loi en la matière depuis la loi de protection de la nature en 1976… pourtant les chercheurs tirent depuis longtemps la sonnette d’alarme. Le dernier rapport de l’observatoire national de la Biodiversité dresse le bilan pour 2016 d’une « nature sous tension » : espèces menacées, destruction ou dégradation des habitats et milieux naturels, pollution des eaux. Tous les voyants sont au rouge.

Publicité

La loi dite biodiversité compte 174 articles avec des mesures très concrètes : l'interdiction au 1er septembre 2018 des pesticides néonicotineoïdes, la création d’un Comité national de la biodiversité ou encore l’autorisation de ratifier le protocole de Nagoya contre la biopiraterie.

Mais elle établit aussi un certain nombre de grands principes : la solidarité écologique, d'absence de perte nette de biodiversité et la non-régression du droit de l'environnement… Pour quelle efficacité face à la pression des intérêts économiques ?

La biodiversité a-t-elle vraiment besoin de grands principes ?

Avec Catherine Larrère, philosophe, spécialiste de philosophie morale et politique, Gilles Boeuf, Professeur à l’université Pierre et Marie Curie, océanographe, conseiller scientifique pour l’environnement, la biodiversité et le climat au cabinet de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie du Développement durable et de l’Energie, Stéphane Foucart, journaliste au Monde, chargé de la couverture des sciences au sein du journal.

L'équipe