La délinquance fait-elle son retour en politique ?

Le logo de la Brigade anti-criminalité (BAC) sur l’uniforme d’un policier présent au quartier-général CRS 30 le 10 janvier 2019 à Châtel-Saint-Germain, dans le nord-est de la France.
Le logo de la Brigade anti-criminalité (BAC) sur l’uniforme d’un policier présent au quartier-général CRS 30 le 10 janvier 2019 à Châtel-Saint-Germain, dans le nord-est de la France. ©AFP - Jean-Christophe Verhaegen
Le logo de la Brigade anti-criminalité (BAC) sur l’uniforme d’un policier présent au quartier-général CRS 30 le 10 janvier 2019 à Châtel-Saint-Germain, dans le nord-est de la France. ©AFP - Jean-Christophe Verhaegen
Le logo de la Brigade anti-criminalité (BAC) sur l’uniforme d’un policier présent au quartier-général CRS 30 le 10 janvier 2019 à Châtel-Saint-Germain, dans le nord-est de la France. ©AFP - Jean-Christophe Verhaegen
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C’est un sujet dont on a souvent beaucoup entendu parler à l’approche d’élections. Vous vous souvenez peut-être de l’agression de Paul Voise, très largement traitée par quelques journaux et quelques chaînes de télévision, juste avant le premier tour de la présidentielle, en 2002.

Avec

La violence gratuite n'existe pas, ce terme renvoie à l'ignorance de celui qui en parle.La délinquance semblait avoir disparu des discours politiques ces dernières années – lors des élections de 2017, par exemple – présidentielle et législatives. Mais voilà qu’elle est à nouveau évoquée ces derniers temps : Édouard Philippe, lors de sa déclaration de politique générale, il y a 3 semaines, et Anne Hidalgo, il y a 15 jours.

Les statistiques sur la délinquance sont fragiles. Elles dépendent de la propension des victimes à porter plainte et des pratiques d'enregistrement de la police. Christophe Soullez.

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Si les acteurs politiques et médiatiques traitent moins du sujet de la sécurité, à réalité constante, les personnes sondées auront moins tendance à évoquer ces préoccupations. Jérôme Fourquet.

La maire de Paris accusait l’État d’être responsable de la montée de la délinquance dans la capitale. Avec eux, aussi, quelques élus locaux -  élus d’opposition essentiellement - qui critiquent la politique de sécurité menée dans leur ville. Bref, des discours offensifs, à un peu moins d’un an des élections municipales.

La délinquance est un terme qui ne veut pas dire grand chose, c'est un amalgame entre des centaines d'infractions différentes (…) La "violence gratuite" n'existe pas et renvoie à l'ignorance de celui qui en parle. Laurent Muchielli. 

D’où cette question : la délinquance fait-elle son retour en politique ?

La Bulle économique
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