LGBT : de la question privée à l'enjeu géopolitique?

France Culture
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Avec
  • Eleni Tsetsekou chef de l’unité SOGI (Sexuel Orientation and Gender Identity Unit) au Conseil de l’Europe
  • Frédéric Martel Journaliste, Producteur de l'émission "Soft power" sur France Culture.
  • Marianne Rossi membre de l’association Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM), elle est en charge de la campagne « Stop aux condamnations à mort des LGBTI »

"Il y a des choses que nous ne partageons pas". Réponse sèche et sans appel du président kenyan Uhuru Kenyata à son homologue américain sur la question du traitement des homosexuels dans le pays. C'était il y a un mois, et Barack Obama avait tenté ce parallèle Droits civiques/droits lgbt dans un de ces pays où l'homosexualité est encore considérée comme un crime. En tout ils sont 77 à la pénaliser, 11 à la condamner à mort. Et le débat sur la dépénalisation mondiale de l'homosexualité rester bloqué sur une épineuse question culturelle ou religieuse. Si bien que les observateurs de la question, voient dans l'évolution des droits LGBT, une sorte de baromètre pertinent pour juger de l'état d'une démocratie d'un pays, du degré de modernité de ses institutions.

Frédéric Martel et Marianne Rossi
Frédéric Martel et Marianne Rossi
© Radio France

Alors bien sûr, il y a 4 ans, le conseil des droits de l'homme de l'ONU a voté cette résolution 17/19 qui appelle à défendre et à soutenir le droit des personnes LGBT dans le monde. Une résolution qui appelle également à cette dépénalisation internationale de l'homosexualité. Encore aujourd'hui, le conseil de sécurité de l'Onu a tenu sa toute première réunion informelle sur la question de ces droits. Une réunion consacrée aux persécutions des homosexuels en Irak et en Syrie, par l'organisation Etat Islamique.

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Mais après l'état des lieux? Après l'alerte? Que se passe-t-il? Comment obliger les pays concernés à ouvrir, assouplir, réformer leur législation? ou à mieux protéger les minorités sexuelles persécutés dans ces pays? On ne compte plus en effet, le nombre d'associations, d'Act Up, à Human Right Watch, en passant par Arc internationale qui ont oeuvré pour la revendication des droits lgbt, mais comment leur action s'articule à celle des gouvernements dans cette lutte pour plus de libertés, pour une égalité des droits?

  • De la question privée, les droits des lgbt sont ils en train de s'ériger en enjeu géopolitique?*

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