- Nicolas Fournier Coordinateur du bureau de Bruxelles de l'ONG Oceana
- Patrick Vincent
- Frédéric Beghin Rédacteur en chef délégué du Parisien Magazine
- Philippe Vallette Directeur général de Nausicaa
Le regard porté sur les océans change très vite… il est loin le temps où le navigateur Eric Tabarly pouvait déclarer « La Mer, pour les Français, c’est ce qu’ils ont dans le dos lorsqu’ils regardent la plage ». Le comandant Cousteau est passé par là, on se passionne aujourd'hui pour les expéditions scientifiques du voilier Tara et l’on s’inquiète de l’impact du réchauffement climatique ou comme on l’a vu cette années du chalutage en eaux profondes.
Mais à peine cette nouvelle conscience de la mer, et de sa fragilité, ont-elles été acquises… qu’il faut faire face à de nouveaux défis. L’attention portée aux océans a montré comment le réchauffement, l’acidification, la pollution, la surpêche ont dégradé son environnement… elle a aussi fait apparaître un potentiel scientifique et économique considérable qui fait craindre
Les attentes sont immenses, en termes de nourriture, d’énergie et même de médicaments. Avec évidemment la promesse de nombreux emplois. Certains calculs, fondés sur des données obtenus auprès de différents départements de l’ONU, estiment à 17 000 milliards d’euros la valeur des ressources et services océaniques… quand la terre ne représenterait en comparaison que 9 500 milliards.
Alors la mer est-elle l’avenir de l’homme ? Faut il considérer les océans avant tout comme un espace à protéger ou à exploiter ? C’est la question du Grain à moudre d’été de ce soir… en partenariat avec le Parisien Magazine
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