Le 24 août 1958, Charles de Gaulle engage à Brazzaville la décolonisation de l'Afrique noire. Il donne le choix entre "la Communauté avec la France ou l'indépendance dans la sécession". Seule la Guinée choisira l'indépendance. Soixante ans plus tard, vers où regarde l'Afrique francophone ?
- Ousmane Ndiaye Rédacteur en chef Afrique de TV5 Monde
- Xavier Aurégan Enseignant, chercheur à la Fondation maison des sciences de l'homme, spécialiste des relations sino-africaines
- Catherine Coquery-Vidrovitch Historienne, spécialiste de l'Afrique et professeure émérite de l'Université de Paris.
C’était il y a soixante ans, jour pour jour. Le Général de Gaulle lançait le processus de décolonisation en Afrique subsaharienne dans un discours célèbre, prononcé - tout un symbole - à Brazzaville.
Cette indépendance, un seul pays l’a prise dans les jours qui ont suivi : la Guinée. Les treize autres ont attendu près de deux ans avant de franchir le pas, deux ans passés dans la Communauté proposée par le général.
Ces quatorze pays ont alors pris des chemins différents, plus ou moins contraints. Certains sont restés proches de la France, à des degrés divers. D’autres se sont tournés vers l’Union soviétique ou vers des puissances émergentes, puissances aujourd’hui affirmées, comme la Chine, symbole d’un monde devenu réellement multipolaire.
Une mutation des relations internationales, politiques et économiques, une mutation à laquelle l’ancienne Afrique française a participé et qui a rebattu les cartes dans cette large partie du continent. D’où cette question : aujourd’hui, vers où l’Afrique francophone regarde-t-elle ?
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